Chapitre 9

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Pdv : Aphrodite

Je me réveille d'un coup à l'aide d'une gifle que quelqu'un me donne. J'ouvre les yeux mais je ne vois rien, je suis plongée dans l'obscurité, je commence à paniquer en me rappelant que j'ai déjà vécu cette scène avec Arès.

Un lumière m'éblouit les yeux d'un coup, je lève la tête vers celle-ci et je constate qu'elle se trouve juste au-dessus de moi, je regarde autour de moi pour essayer de repérer quelque chose mais non. Je suis ligoté sur une chaise au beau milieu d'une pièce avec des murs sales, il y a même des traces de sang, et ça me fout la chair de poule.

- Putain t'es enfin réveillé !

Je sursaute en entendant une voix, je me retourne vers celle-ci et je vois...mon père ainsi que mon frère.

- Qu'est-ce que je fou ici putain ?! M'énervais-je

Je reçoit une gifle venant de mon père. Elle ne me fait presque plus rien, j'ai l'habitude de recevoir des coups.

- T'es ici parce que je suis persuadé que tu travailles pour quelqu'un, et je veux savoir pour qui.

Il se fou vraiment de ma gueule cet enfoiré putain. Je ne répond pas à ce qu'il me demande parce que j'en ai rien à foutre, qu'il me torture je m'en fou jamais je balancerais Arès. En pensant à lui, je me demande quelle heure il est, peut-être qu'il s'inquiète pour moi ou peut-être pas.

Un coup de poing dans le ventre me fait sortir de mes pensées, je lève la tête vers Marco, qui ma frapper, il n'avait encore jamais levé la main sur moi, mais bon, c'est le petit toutou à notre cher père ça devait arriver un jour.

- Tu vas répondre ? Me dit Marco

- Pourquoi je répondrais !

Mon père se mets face à moi et me dit un un ton sec :

- Parce que sinon je vais tellement te faire mal que tu vas me supplier d'arrêter.

Ma rage envers lui ne fait qu'augmenter. Je lui jette un regarde noir en lui disent :

- Je ne travaille pour personne !

- Explique-moi alors pourquoi tu ne dors plus à la maison et que toutes tes affaires ont disparu. Dit-il en tournant autour de moi, une arme à la main.

- Je dors chez une amie, parce que figure toi que mon cher papa me frappe chaque soir, et a tenté de me violer la dernière fois. Dis-je avec un petit sourire pour lui montrer que je ne suis plus la petite fille qui se laisse faire.

En disant ça je regarde mon frère, je voulais qu'il réagit mais il ne fait rien. Est-il au courant de ce que notre père a failli me faire la dernière fois que je suis venu à la maison.

- Oh Aphrodite, ne regarde pas ton frère comme ça, il est belle et bien au courant. Me dit mon père avec calme.

Mon souffle s'arrête d'un coup, Marco est au courant de ce que notre père me fait. Je ne les ai toujours pas lâché du regard depuis que notre père m'a révélé cette vérité que je n'aurais pas voulu savoir, mais je ne comprends pas, un soir il m'a aidé, pourquoi ? Pour se dire qu'il reste une bonne personne malgré sa.

- Et tu sais quoi ? Me demande mon père

- Dit moi.

- C'est ton cher frère ici présent, qui m'a donné l'idée de te violer. Pour te donner une bonne leçon. Mais entre nous, tu me dégoûte tellement que je n'y arriverais pas.

Mon souffle se coupe, mes membres se crispent et mes yeux s'écarquillent, comment à t-il pu me faire ça ! Mon visage passe par diverses émotions, j'ai ressenti du dégoût, et maintenant je ressent de la colère je veux les voir mort tous les deux.

Je regarde Marco droit dans les yeux, mais je ne vois rien c'est comme s'il ne ressentais rien, il n'est même pas désolé de son acte. Je lui demande alors :

- Pourquoi as-tu fait ça ?

Il me regarde quelques secondes, un sourire se dessine sur son visage et il se rapproche vers moi en me disent :

- Tu mérites tout ce qu'il t'arrive.

Je ne comprends absolument rien. Pourquoi je mérite ça ? Comme s'il pouvait lire dans mes pensées Marco me dit :

- Tu dois te demander pourquoi tu mérites tout ça, je vais te le dire moi. Il prend quelques secondes avant de continuer, et finit par avouer. Tu mérite tout ça parce que tu est la fille d'une putain, jamais tu n'aurait du finir ici, avec nous, porté ce nom: Russo, tu ne le mérite absolument pas, tu n'en est pas une.

Pourquoi dit-il ça, beaucoup de questions me viennent. Il prétend que je ne suis pas une Russo mais pourquoi, je n'est pas le temps de lui demander qu'il continue :

- Et non tu n'es pas une Russo, notre père à tromper ma mère: Camilia Russo avec ta mère: Gabriela Carvallo. Tu n'es qu'une simple fille d'une pute.

Mon monde vient de s'écrouler. Pendant tout ce temps je vivais dans le déni, ma mère n'était en réalité pas ma mère, j'ai partagé tellement de bon moment avec elle, mais ce n'était pas ma mère. Était-elle au courant ? Pourquoi ne pas m'en avoir parlé plus tôt.

Je n'ai pas le temps de poser toutes c'est questions que je reçoit un violent coup dans la mâchoire. Je relève la tête et je vois leurs regards noir, ils sont fou de rage. Une larme descend le long de ma joue, puis deux, trois, quatre, cinq...

Je reçois encore des coups mais je ne ressens plus rien, suis-je en train de mourir ? Peut-être.

J'entend leur voix me hurler dessus au loin. Je ferme les yeux. Et plonge dans l'obscurité.


*✭˚・゚✧*・゚*✭˚・゚✧*・゚*


Un énorme bruit me sort de mon sommeil forcé, j'entends des cris et des bruits d'armes.

Des gens sont en train de se tirer dessus ?! Mais c'est qui, est ce que je vais mourir ici ? Maintenant ? Non !

Les bruits se rapprochent de plus en plus, jusqu'à arriver devant la porte où je suis enfermé.

Quelqu'un essaie de défoncer la porte. Deux silhouettes apparaissent devant moi mais je ne vois pas leur visage puisqu'il fait sombre.

- Ça va mi belleza ?

C'est Arès j'en suis persuadé, il n'y a que lui qui m'appelle ainsi. Je n'arrive pas à répondre, c'est comme si ma bouche était cousue.

Arès s'approche de moi, et je vois que la deuxième silhouette et Emilio. Arès me porte dans ses bras et nous repartons, fin je pense. Mes yeux se ferment, et je me rendors.

𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒏𝒊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant