Chapitre 28

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TW : violence

Pdv : Aphrodite

A 19h05, je suis enfin en Espagne. Je ne perd pas de temps et monte dans la Ferrari noir 488 GTB qui se trouve face à moi, au volant, l'un des hommes de main à Arès.

Je prends mon téléphone est appel Santiago pour lui demander quand il arrive. Au bout de la deuxième sonnerie, il répond.

- Tu atterris quand ?

- A 22h.

- D'accord, moi je suis déjà en Espagne.

J'entend un faible souffle de sa part mais après quelques secondes qui m'on paru des heures il me répond :

- Ok. Je dois te dire que Emilio a lui aussi disparu, j'ai aucune trace de lui, j'ai essayé de localiser son téléphone mais rien du tout.

Putain ! Qui pouvait être derrière tout ça ? Comme si Santiago aurait entendu ma pensée il me dit :

- Aphrodite, tu dois vraiment faire attention, y'a une taupe dans le réseau.

Quoi ? Qui oserait trahir le grand et puissant Arès Pédrova ? J'oublie toujours assez vite que je suis désormais une cheffe de réseau et que la vie n'est pas aussi joyeuse que ce que l'on pense. Il y a aussi de la noirceur dans ce monde, ce côté de vie où beaucoup de gens ne la prennent pas au sérieux ou ignorent qu'elle existe.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Fini-je par dire.

- Je t'explique tout quand je rentre, il me reste environ trois heures de vols, ne t'endors pas, dit-il avant de raccrocher.


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Assise dans le canapé depuis quelques minutes, Santiago m'explique tout depuis leur arrivée à Tokyo, je n'arrive pas à croire qu'Arès s'est fait prendre si bêtement, il fait toujours attention avant d'agir et la il fonce la tête baissée dans un piège ridicule.

D'après Santiago il y aurait une taupe dans le réseau car à l'heure ou ils sont arrivés ils ne voyaient personne dans la cabane, mais qui ça peut bien être ? Tout le monde c'est très bien que si on ose trahir Arès on le paye très cher, on peut carrément préparer nos valises pour aller en enfer.

Santiago m'explique aussi que Emilio a disparu pendant l'attaque, s'est-il fait lui aussi prendre ? Aucune réponse ne me vient et ça me fait vraiment chier. En plus je me retrouve cheffe du réseau d'Arès, ce qui n'a pas de quoi me réjouir. Mais je ne suis plus cette petite fille apeurer par ces hommes qui sont dans se côté sombre du monde, je suis devenu une femme forte.

Je me lève de ma place que j'occupe depuis maintenant une trentaines de minutes et fait part de mon idée à Santiago pour les retrouver :

- On devrait essayer de les localiser ?

- J'ai déjà essayé Aphro... Il regarde le sol et ne dit rien pendant quelques secondes ce qui me fait peur, que va t-il me sortir encore ? Il reprend son souffle et me dit : j'ai essayé de localiser Emilio mais je n'ai rien trouvé, en revanche, Arès je n'ai pas essayé.

Ouf, enfin quelque chose qui nous donne espoir.

- Dépêche alors !

Il se lève du canapé, prend son ordinateur dans son sac à l'entrée et commence à pianoter sur son ordi' pendants quelques secondes qui me semblent des heures. Pourvu qu'on le retrouve. Je croise les doigts derrière mon dos comme si ce geste aller faire que nous allons retrouver Arès alors que je sais pertinemment que rien ne va se passer.

𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒏𝒊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant