Chapitre 26

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Pdv : Aphrodite

- Je vais aller rencontrer ma mère biologique pendant mon séjour, je prends une pause pour être sûr de ma demande et enfin sur, je me jette à l'eau : est-ce que tu voudrais m'accompagner ? Toute seule je n'y arriverais pas.

Est voila, je venais de lui demander, est-ce que j'aurais dû ? Je n'en sais rien et son silence n'arrange rien.

- Bien sûr, finit-il par répondre ce qui me soulagea.

- Merci, chuchoté-je.


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La nuit tombée, je suis allongé dans mon lit et je repense à cette soirée, c'était tellement glacial entre Arès et moi, il ne m'a pas adressé un mot, est-ce que c'était à cause de ma demande ? Il ne veut peut-être pas venir mais il vient quand même par pitié, nan il me l'aurais clairement dit.

Je ne le connais que depuis quelques mois mais je peux déjà me faire une opinion sur lui : il est du genre homme glacial, il va toujours vouloir montrer qu'il est bien seule, qu'il n'a besoin de l'aide de personne, il s'obligera à ne rien ressentir pour une femme pour montrer qu'il n'a besoin de personne. Mais avec moi cela ne marche pas, puisque notre cher dieu grec commence à montrer ses faiblesses. J'ai bien vu sa tête quand je lui ai dit que c'était mieux qu'on arrête de se côtoyer, il a ressenti quelque chose. Mais quoi ? Je ne sais pas, sur sa il c'est très bien cacher ses émotions, je ne sais pas comment réagir avec lui, un jour il peut être sympa et puis l'autre jour super froid.

Quand le sommeil frappe enfin à ma porte je ne tarde pas et me couche tout de suite

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- Tu ne pourras jamais m'empêcher de voir ma fille !

- Oh que si ! Et crois moi tu ne la reverra jamais Gabriela !

Je descend les escaliers et découvre mon père entrain de parler à une femme, qui est-elle ?

- Si je révèle tout à la police t'es un homme mort tu le sais ! Hurla la femme envers mon père.

Mais de quoi parle t-elle ?

- Personne te croira ! T'es qu'une pauvre pute !

Je ne comprends pas, qui est elle ? Et pourquoi mon père lui parle comme ça ?

- Tu ne devrais pas être la Aphrodite, monte dans ta chambre, me dit maman, ce qui me fait sursauter.

Je part me recoucher mais je suis très vite réveillé par des bruits de verre se brisent au sol et des cris. Est-ce que papa frappe encore maman ? J'en ai assez de sa ! J'aimerais tellement grandir vite et partir loin avec elle pour lui offrir la vie qu'elle mérite. Je sors de mon lit et me dirige dans les escaliers à pas de loup.

- T'ES QU'UNE SALOPE ! Pourquoi tu la appelais ? Hurla papa, avant de frapper maman au visage.

- E-Elle devait...elle devait être au courant, c'est sa fille !

De quoi parle t-elle ? Je suis complètement perdu, pourquoi je n'ai pas une vie normale comme toutes mes autres amies de l'école ? Elles ont toutes un papa fabuleux, une maman heureuse, une famille normale et joyeuse. Moi j'ai un papa qui frappe toujours ma maman et une famille bizarre.

- Elle n'avait rien à savoir ! Dit-il à maman avant de lui mettre un gros coup de poing au visage, ce qui la fait tomber par terre. Des larmes envahissent mon visage à la vue de cette scène horrible, comment pouvais t-on faire ça à un être humain qu'on dit aimer ?

𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒏𝒊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant