𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒏𝒊

Chapitre 18

Pdv : Arés

Je me réveille en entendant un bruit, je regarde l'heure il est 3h du matin, je me lève et me dirige dans la chambre d'Aphrodite, j'ouvre la porte et l'entend :

- Nan, nan, nan !

Je m'approche d'elle et m'assoie sur son lit, je lui replace une mèche de cheveux derrière l'oreille et lui dit :

- Je suis là mi belleza, je suis là.

Elle ne se réveille pas, je la secoue tout doucement et lui dit :

- Aphrodite, réveille toi.

Elle se relève tellement vite que sa tête frappe contre la mienne.

- Aïe. Dit-elle ce qui ne manque pas de me fair rigoler

- Qu'est ce que tu fous ici toi ? Demande t-elle

- Je t'ai entendu.

- Oh, désolé.

Je lui sourit et me lève, mais je suis retenue par sa main qui se sert à mon poignet. Je me retourne vers elle, et plonge mon regard dans ses iris bleu polaire et vert clair.

- Tu peux rester s'il te plaît ?

Je suis étonné qu'elle me demande ça.

- Je sais pas...

- S'il te plaît, j'ai peur de refaire un cauchemar.

Je ne me fais pas prier et m'allonge à côté d'elle mais laisse un espace entre elle et moi.

- Pourquoi la première fois que j'ai fait un cauchemar tu es venu mais vite reparti ?  Demande t-elle

Et voilà, la question devait revenir un jour ou l'autre. J'aimerais lui répondre mais ça voudrait dire que je veux me montrer vulnérable devant elle, et je n'ai pas envie. Quelques secondes passe voir des minutes, je ne l'entend plus mais je me pousse quand même à me mettre vulnérable devant elle :

- Cette nuit-là...je n'ai pas vraiment réfléchi à ce que je faisais, c'était plutôt mon cœur qui a réagi et non ma conscience. Je suis venu te voir parce que je sais ce que ça fait de se sentir avalé par son cauchemar, comme si c'était la réalité et qu'on ne pouvait plus en sortir, avoir des bouffées de chaleur des maux de cœur après s'être réveillé, ne plus différencier la réalité au cauchemar. Être enfermée dans ce monde de cauchemar ça fait peur, ton esprit te joue des tours, et c'est horrible.

Je ne l'entend pas réagir et d'un côté j'espère qu'elle dort. Je ferme les yeux et me replonge dans un sommeil profond.

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Je me fait réveiller par une odeur d'omelette, qui me pousse à descendre les escaliers.

Je trouve Aphrodite dans la cuisine en train de préparer le petit déjeuner. Elle aime préparer le petit déjeuner à ce que je vois.

- Je t'ai vue. Dit-elle avec un sourire

- Tu pourras me préparer une assiette alors. Répondé-je tout sourient

- T'es vraiment chiant !

- Je suis tellement chiant, que tu me demandes de rester dormir avec toi. Répliqué-je avec un grand sourire

Elle me tend un doigt d'honneur ce qui me fait rire. Je m'approche d'elle, derrière son dos, je replace une de ses mèches de cheveux qui s'échappe sur sa joue. Et lui chuchote à l'oreille :

- Tu ne peux pas te passer de moi mi belleza.

Elle frissonne à mon toucher, ce qui me fait sourire. Elle se retourne brusquement et me répond :