05.

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Skye:

Présent :

Je me gare devant la maison en ruminant et sors rapidement de la voiture pour avancer vers l'entrée. 

Putain, je déteste Aria. 

Elle sait que je le déteste et elle lui donne mon numéro ? 

Pourquoi ?

Elle n'a même pas su quoi me répondre quand je le lui ai demandé à la maison. 

Je fronce les sourcils en voyant une moto dans l'allée, mais n'y prête pas plus attention que ça, me rappelant que le fils des invités devait nous rejoindre plus tard. Je monte les quelques marches et ouvre l'immense porte en bois qui mène à l'entrée. 

– Ah, la voilà ! dit mon père en venant m'accueillir, un sourire forcé au visage.

Oups... 

Ça va barder quand ils seront partis... 

Je lui souris pour mimer des excuses et il hoche discrètement la tête avant de me prendre dans ses bras pour chuchoter discrètement contre mon oreille :

– Je comprends que tu veuilles fuir, mais tu aurais pu le faire avec un peu plus de tact.

Je ris discrètement et chuchote des excuses à l'oreille de mon père, le faisant sourire, puis il me dit qu'il ne m'en veut pas, ce qui me rassure. Il se place à mes côtés en posant une main entre mes omoplates et nous avançons vers la salle à manger, mais alors que mon père pénètre dans la pièce, je me fige en le voyant. 

Mais qu'est-ce qu'il fait là ?

Mes sourcils se froncent alors qu'un grand sourire naît sur son visage. 

Oh putain, qu'elle est cette blague encore ?

– Ma puce, voici Aeden Moore. Le fils de mon nouvel associé.

Dites-moi que je rêve... Dites-moi que je vais me réveiller dans mon lit et que c'est juste un gros cauchemar ou alors que j'ai fait un accident et que j'ai perdue conscience et que je vis mes pires cauchemars. 

Je place mes mains l'une sur l'autre pour me pincer discrètement alors que l'homme que j'ai insulté une heure auparavant s'avance dans ma direction. Une légère grimace passe sur mon visage en sentant une douleur dans ma main. 

Non, ce n'est pas un rêve... 

Il me prend la main que j'étais en train de pincer et son regard se rembrunit quelques instants lorsqu'il voit la marque rouge sur ma main avant de reprendre une expression amusée et d'embrasser légèrement ma main.

– Ravis de te rencontrer.

Il rapproche sa bouche de mon oreille et je peux sentir son souffle et son sourire contre ma peau lorsqu'il chuchote d'une voix rauque qui me fait frissonner :

– Je t'avais bien dit que l'on se reverrait vite, princesse.

Son parfum, qui ressemble à du one million, remplit mes narines une seconde fois en quelques heures. Je tente de ne pas réagir alors qu'il s'écarte de moi en souriant d'un air suffisant. 

– Aeden est l'un des hockeyeurs les plus connus et respecter ici. continue mon père.

– Il est à la NHL. précise l'associer de mon père comme si cette information allait changer quoi que ce soit.

Je recule de quelques pas sans le lâcher du regard et le contourne pour aller m'asseoir à ma place habituelle dans notre grande salle à manger. Les murs clairs contrastent avec la table en bois massive et la seule touche personnelle de cette pièce sont les quelques tableaux qui sont accrochés sur les murs. Certains sont vifs avec des tracés très peu précis alors que d'autres sont tout l'opposé.

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