Nothing More

08.

Skye

Présent :

Je soupire fortement et retire son bras de mon épaule. 

– Tu ne me laisseras donc jamais tranquille, Aeden.

– Jamais, princesse.

Il sourit et mets ses mains dans ses poches en avançant à côté de moi. 

– Où vas-tu ?

– Prendre un café.

– Oh, ça tombe bien ! J'ai également envie d'un café !

Je lève les yeux au ciel et continue d'avancer en direction du food-truck.

Comme c'est étrange voyons. 

– Quand nous retrouvons-nous pour le début des entraînements ? Et où ?

Non, mais c'est une blague ? Il ne démord pas !

– Jamais, je trouverais bien une personne dans cette université à qui tes amis n'ont pas fait peur.

Il rigole et s'éloigne vers un groupe de personne. Je soupire de soulagement et avance plus rapidement vers camion. 

– Eh oh ? Vous m'entendez ?

Je fronce les sourcils en entendant la voix amplifiée du hockeyeur et tourne ma tête dans sa direction, comme toutes les personnes présentes sur la pelouse et aux alentours. 

– Vu les réactions, je suppose que oui.

Il rigole avant de me pointer du doigt. 

– Voyez-vous tous cette femme juste-là ?

Oh putain, mais que fait-il ?

Je croise les bras contre moi en guise de protection en voyant toutes les personnes autour de nous me regarder ou essayer de me trouver parmi le monde. 

– Oh, attendez.

Le brun descend de la table sur laquelle il était monté et cours vers moi avec le mégaphone dans sa main. Il m'attrape par la taille et me force à avancer avant de me faire grimper sur la table, à ses côtés. 

– Voilà, elle. Vous la voyez tous là ?

Certaines personnes hochent la tête en restant concentré sur lui. 

Putain, mais que fait-il ici déjà ? Est-il étudiant ?

– Bien sûr qu'ils me voient. je marmonne en croisant les bras, mal à l'aise.

Il rigole et m'attire contre lui, me faisant me crisper. 

– Peu importe la demande qu'elle peut vous faire, vous répondez par non, c'est clair ?

– Et pourquoi cela ? crie un homme parmi l'attroupement.

– Parce qu'elle est mienne, que je suis le seul qui saura faire les choses de manière à ce que ça lui convienne pour toujours et que je le dis.

Son ton se fait plus ferme à la fin de sa phrase, me faisant frissonner alors que ses mots tournent en boucle dans ma tête. 

Il rend le mégaphone à son propriétaire, descend de la table puis me fait également descendre. 

– Tu dis être le seul à pouvoir faire les choses de manière à ce que cela me convienne, mais ça, ce que tu fais là. je dis en nous montrant tour à tour. Et ça.

Je montre cette fois-ci le magnétophone. 

– Tout ceci ne me convient pas, Aeden. Tout ceci n'est pas moi. Je n'aime pas être le centre du monde comme tu viens de me faire l'être.