THE CAPRICE OF LIFE.

8.

Lundi 15 juillet 20..

PV: AYLIN.

j'ouvre péniblement les yeux, j'essaie de m'adapter à la lumière de la pièce, je sens une pression sur ma main droite et un parfum que je reconnaîtrais entre mille, celui de ma meilleure amie, Althéa est dans la pièce, je me sens immédiatement rassurée , j'arrive à parler avec beaucoup de difficulter.

- où... Suis je ?

- à l'hôpital t'as eu un malaise, mais t'inquiète pas le docteur arrive...

J'entends ce qu'elle me dit mais je capte pas entièrement.

Petit a petit je reprends mes esprits et je me souviens de tout, j'étais dans le bureau de monsieur Davis pour lui rendre les documents et je sais plus trop comment je me suis retrouvée ici.

je vois Althéa me sourit avec soulagement, je me sens toujours fatiguée et la tête qui tourne, j'ai une très forte envie de dormir là, mais Althéa se met à me parler ce qui me permet de rester concentrée sur sa voix et de ne pas m'endormir.

- tu m'a fait peur toi, j'ai eu vraiment super peur que tu ne te réveille pas, je suis soulager que tu sois réveillée, me fait plus une peur pareille , une fois que tu sort d'ici, fini le travail pendant un bon moment et tu te repose, OK ? Et je vais y veiller, t'a compris !??

Je souris face à tout ce qu'elle vient de dire, je le perd aussitôt quand je vois, Davis rentré suivi d'un jeune homme en blouse, qu'est qu'il fait ici ?

- CARTER !! Vous êtes enfin parmi nous, j'ai eu peur qu'on m'accuse de meurtre quand je vous ai vu tombée tout à l'heure dans mon bureau vu que vous m'aimez pas, ouff !! je suis soulagé !

Il a trop d'énergie ce type, c'est pas normal, je lui fait un mauvais sourire avant de répondre à la pique qu'il vient de me lancer.

- je vous aurais pas fait cet honneur, en mourant dans votre bureau, ce qui est très peu pour moi d'ailleurs...

Je vois Althéa lever les yeux, l'air désespéré, c'est toujours comme ça quand nous sommes dans la même pièce, j'évite de ne pas l'étrangler, il allait répondre avant de se faire interrompre par le type en blouse, nous lui accordons toute notre attention. Je vais enfin savoir de quoi je souffre et sortir le plus vite possible d'ici.

- mademoiselle CARTER je suis le docteur KIPRÉ, alors vous êtes arrivée ici parce que vous avez fait un arrêt cardiaque.

Il s'arrête pour me laisser le temps de comprendre.

ma respiration s'arrête soudainement, mon corps entier se tend, je suis choquée,

comment ça un arrêt cardiaque ?

j'ai failli mourir en fait, comment c'est possible ? ça sert à rien de poser toutes ces questions dans ma tête, le docteur attend toujours, je pourrais en savoir plus, et ne pas paniquer. Je lui fais signe de continuer, Althéa et Davis ne semble pas surpris signe qu'il sont au courant.

- comme je disais vous avez fait un arrêt cardiaque, nous avons fait une série d'examen pour comprendre la cause de cela et les analyses ont révélés , que vous souffrez d'un cancer du cœur.

Un silence très lourd s'installe, mon cerveau bug un instant où tout simplement il refuse d'assimiler l'information.
Là maintenant c'est comme si je faisais une chute de plusieurs kilomètres, je sens mon cœur pompée rapidement, mes oreilles qui bourdonne et ma bouche qui devient sèche, une désagréable douleur au cœur, je pense immédiatement à ma maman.