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PV: ESMERALDA.

Je suis toujours couchée dans la chambre, je sais pas trop depuis combien de temps que je suis couchée, deux heures ou quatre heures, je sais pas, j'ai perdu toute notion du temps, je suis seule au monde désormais, plus de parents, plus de mari, plus d'enfant, je pousse alors un hurlement chargé de toute ma détresse, qui fend l'air, mon va pas tenir, je me tire les cheveux, j'étais pas prête à une séparation aussi brusque et douloureuse, EMEKA c'est ma vie, c'est mon centre de gravité, comment je vais faire pour vivre sans lui, je me suis habituée à sa présence, mon confident, mon meilleur ami et amant, il représente tout pour moi lui et DYLAN. La vision de leurs corps sans vie me hantera toujours.
Je reste dans mes sombres pensées pendant des heures jusqu'à ce que j'entends des coup à la porte, je me lève avec beaucoup de difficulté et ouvre la porte je tombe nez à nez avec le bras droit d'Eméka, il semble perturbé, stressé.

Il m'entraîne à l'intérieur de la chambre avant de fermer la porte. Je suis surprise par son attitude alors je l'interroge du regard, parce que actuellement j'ai pas trop envie de parler.

- ma reine, vous devez quitter le palais le plus vite possible murmure t'il

-hein ? pourquoi ? Qu'est ce qui se passe dehors pour que tu sois dans un pareil état ?

- si vous passez une nuit ici vous mourrez, je dois vous faire sortir d'ici...

Je suis dans l'incompréhension total, pourquoi je devrais partir alors que je viens de perdre ma famille de manière brusque et horrible.

- que ce passe t'il, dit moi quelque chose s'il te plaît...

- ma reine, ce qui se passe actuellement est un coup d'état organisé par le conseil, ils sont ceux qui ont orchestré ce drame, le roi m'a demandé de vous protéger quoiqu'il arrive au péril de ma vie, et je compte tenir ma promesse, ils vont essayer de mettre fin à votre vie, donc prenez le strict nécessaire, nous allons partir cette nuit...

Ils ont tué, ma famille a cause du trône, je suis abasourdie, pour une histoire aussi absurde, je sens une grande rage que j'ai jamais ressenti au paravent me prendre, je me jette sur la porte pour sortir mais c'est sans compter sur la présence du bras droit de mon mari dans la chambre.

- vous êtes folle ? Je comprends votre peine mais vous pouvez rien faire actuellement, prenez quelques affaires nous allons partir, s'il vous plaît...

Je sens des larmes de colère, de frustration et d'impuissance couler, un mélange douloureux, je me résigne, prend un sac à dos de Dylan et y met quelque affaires, je change de tenue sous ordre du bras droit, je suis prête à quitter cette vie comme une fugitif, mais pour aller où ? J'en ai pas la moindre idée mais j'ai confiance en lui, il prend le sac, et me tend la main pour partir, je regarde une dernière fois la chambre où j'ai passé les meilleurs instants de ma vie, le cœur en mille morceaux, et dire que cette journée avait bien commencé, je regarde l'horloge, il est 22h18, le temps passe super vite, j'avais pas pris conscience de ça, je prends sa main tendue dans la mienne et nous sortons de la pièce, on passe par la cuisine pour sortir dans la cour arrière, tout est noir de ce côté du palais, il m'aide à escalader le mur, ce qui n'est pas très facile pour moi mais avec la détermination j'y arrive, on sort totalement de la zone royale, on avance à quelque mètres plus loin une voiture noire était garer, on monte il démarre, c'est fini ma vie se réduit désormais à celle d'une fugitif, je me mets à pleurer silencieusement.

Après des heures interminable pour moi on arrive dans la ville de Lagos, je suis fatiguée mentalement et physiquement aussi, on prend deux chambres d'hôtel.

- essayez de vous reposer, demain nous avons un très long voyage à faire votre magestée, je suis en face si vous avez besoin de quelque chose...

- merci... Pour tout.

Je rentre dans ma chambre.


FIN DU PLASH BACK.

THE CAPRICE OF LIFE. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant