Marco

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Milano, Dans ma chambre, 20h11

Je n'arrête pas de penser à elle. Mon cerveau est rempli d'images de son corps nu, de ses gémissements, de son souffle contre ma peau. Je n'arrive pas à résister à la tentation.
Je ne m'étais pas branler depuis mes 18 ans, mais bordel la je ne pouvais pas résister. C'était plus fort que moi.

Je suis en train de jouir lorsque la porte s'ouvre.
Et merde
C'est elle. Devant moi. Pendant que je suis en train de me masturber. Et ça, en pensant à elle, Fait chier.
- Bordel Lucia tu peux pas toquer avant d'entrer
- Oh putain Marco mais tu es encore un pré pubère pour te branler a ton âge ?!
Je lui balance un oreiller et lui hurle dessus.
- Va te faire foutre, moi au moins je ne tombe dans les bras du mec que je déteste juste parce que je ne m'étais pas faite sauter depuis ma remise de diplôme.
Elle est bouche bée, ses yeux sont noirs. Elle est rouge de colère. Je ne sais même pas pourquoi je dis ça, peut-être parce que elle est partie dès le matin et qu'elle a fait comme si de rien n'était, ou tout simplement parce que je suis qu'un connard ?
- Va te faire voir connard.
Elle claque la porte et je l'entends dévaliser les escaliers avec rage. Je me laisse tomber sur mon lit et me cache le visage. Elle a raison, je suis qu'un connard qui lui en veut de me fuire.

J'enfile un short et t-shirt puis je les rejoins pour le dîner. Tout le monde est à table sauf mon frère comme d'habitude. Comme quoi c'est de famille. Tout le monde rigole. C'est un moment de convivialité. Je m'assoie à la seule chaise libre, en face de Lucia. Elle est toujours furax.
Je dévore le risotto pendant que je taquine Carole, elle est comme une petite sœur pour moi.

Après le repas tout le monde retourne à ses occupations. Maman retourne dans la bibliothèque. Papa et Zio sont dans leur bureau à parler affaire. Carole s'amuse dans le jardin et Lucia finit la vaisselle. Je décide de monter dans ma chambre. Des pas me suivent et au moment où je ferme la porte quelqu'un la bloque.
- Tu vas pas t'en tirer comme ça salopard.
Elle se jette sur moi, me tambourine le torse et me pousse sur mon lit.
- Va bien te faire foutre sale connard ! Je te déteste ! T'es qu'une merde bordel comme
j'ai pu coucher avec toi ! Qu'est ce qui m'a pris d'avoir fait ça avec toi ! Je te déteste putain !
Je mérite ce qui m'arrive mais j'ai mal, elle me fait mal avec ses mots. Elle se met à pleurer pendant qu'elle continue de me taper et de crier pleins de grossièretés que je mérite.
- Lucia...
J'essaye de l'enlacer pour la calmer mais elle me repousse.
- Je ne veux pas de ta pitié ! Je t'interdis de me toucher !
- Mais écoute moi au moins !
- Alors là, même pas en rêve, va crever !
Elle se lève. Claque la porte. Et elle me laisse là. Complètement à la ramasse.

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