Lucia

30 1 0
                                    

Milano, dans ma chambre, 10h43

A mon réveil, il n'est plus là, je suis déçue mais je préfère que ça soit ainsi. Je devais me réveiller plutôt afin de lui expliquer d'autres choses concernant la mafia. Je décide de prendre une douche et enfile un pantalon en toile noir, un tailleur kaki couvrant un chemise en dentelle noir. Je voulais soigner mon image après ce qu'il s'est passé hier.

En arrivant devant sa chambre, j'entends des bruits étranges alors je décide de rentrer. Bordel. Il est au lit, nu, avec... Qui ?! Bon Dieu c'est l'une des nanas qui était là à la soirée d'hier, elle me dit quelque chose... Oh c'est celle à qui j'ai volé son shot... Je reste figée là, pendant que Marco prend cette nana en levrette. Je suis comme hypnotisée et à la fois tellement en colère ! Il prend son pied ça se voit... Alors que je suis dans mes pensées il tourne la tête et nos regards se croisent.
- Oh, euh... Désolée, je...je m'en vais, je repasserai plus tard...
- Euh Lucia attends !
Je claque la porte. Il me répugne bordel, dire que j'étais dans ses bras il n'y a mêmes pas quelques heures... J'ai envie de vomir.

Milano, dans la cuisine, 12h10

Pour me changer les idées, je décide de faire l'une des choses que j'aime énormément, cuisiner. C'est ma mère qui m'a transmise son amour pour la cuisine. Depuis petite je cuisine avec elle, c'était mon passé temps favoris. Ce midi je fais des pâtes aux 4 fromages, un plat basique que j'ai l'habitude de faire.
Je sens sa main se poser sur mon épaule.
- Je suis désolé pour ce que tu as vu... Je...
- Tu n'as pas à être désolé, tu n'as aucun compte à me rendre, tu fais ce que tu veux avec ta bite ce n'est pas mon problème.
Il retire sa main et se tait.
- Et aussi, quand on a un rendez-vous à 11h, ce n'est pas pour rien, je te prie d'être à l'heure la prochaine fois sinon j'irais voir ton père.
- Tu peux aller le voir et lui dire que je n'accepterai jamais son poste.
- Tu iras toi même pour lui dire que tu auras changé d'avis.
- Jamais je ne changerai d'avis.
- Je t'assure que si, Coco.
Il me pousse pour se servir de pâtes mais je lui attrape le bras.
- Tu ne touches à rien. Tu n'as qu'a te faire à bouffer toi même. Tu vois si tu avais été ponctuel tu aurais eu le droit à ton assiette mais là tu peux aller te faire foutre !
- Qu'est ce que qui te prends putain, tu as vraiment un problème !
Il tourne vite les talons et quitte rapidement la cuisine. Je me sers une assiette, mais je lui prépare une petite assiette tout de même.

Omertà Où les histoires vivent. Découvrez maintenant