Marco

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Modène, Avec Borowski, 8h00

Borowski doit faire 1m85, chauve avec une grande barbe rousse. Il a une cicatrice au niveau de l'œil droit, et sous son œil gauche il y a des tatouages, de même sur son front. Il est assez costaud.
- Mes chers vous voilà. Je m'attendais à voir vos pères... Mais oh...!
Il se met à rire de manière super forte, mes points se serrent. Lucia ouvre la bouche avant moi.
- Et nous nous pensions voir Ania ! Elle ne pouvait pas être présente ? Oh...!
Elle aussi se met à rire, un large sourire s'empare de mon visage pendant que celui de Borowski devient tout crispé, la mâchoire serrée.
- Qu'est ce que vous me voulez Dupki.
- Vous tuez a vrai dire.
Les portes à l'arrière explosent, il s'agit de notre bande.
- Vous croyez vous en sortir comme ça.
Une sensation de brûlure empare mon cou. Puis plus rien.

Modène, Dans un lieu sombre. ??h??

Je suis ligoté à ma chaise, à côté de moi Lucia est encore inconsciente.
- Dzień dobry, moje maluchy
(Bonjour mes petits)
- Vous croyez que c'est fini hein. Ce n'est que le début mon grand.
- Vous allez mourir avant moi. J'attends juste que votre petite bande trouve l'endroit, et je vous buterai devant eux. Là, ils sont trop occupés à tuer mes gardes, vous avez encore du temps !
Il s'en va. J'essaye de réveiller Lucia. Je pense que 5 minutes plus tard elle se réveilla.
- Coco on est où ?!
- Détends toi Lulu, ça va aller.
- Bordel notre plan !
- Chut chut chut... Tout va bien se passer je te le promets.
Le silence règne dans la pièce. 20 minutes doivent s'écouler avant qu'elle se mette à parler.
- Je voulais te dire merci Coco. Merci pour tout...
J'entends à sa voix qu'elle se retient de pleurer. Elle reprends.
- Si nous venons à mourir je voulais que tu saches que...
- Tais toi, on ne va pas mourir.
- Nan toi ferme la laisse moi parler.
Je m'arrête, puis elle s'élança dans un long discours.
- Tu m'as fait découvrir de nouvelles choses, j'ai pu découvrir ma personne, et puis, j'ai pu trouver en toi ce que j'avais besoin depuis toutes ces années. J'ai trouvé du confort, une protection, un meilleur ami, un merveilleux plan cul.
Nous rigolons puis elle reprend.
- Je suis heureuse d'avoir redécouvert mon Coco.
Je lui souris mais la seule chose que je veux, c'est l'embrasser.
- Merci pour tout aussi Lulu. Grâce à toi j'ai pu devenir la personne que je rêvais d'être. Merci.
Nous réfléchissons chacun de notre côté pendant au moins 10 min pour trouver le moyen de se libérer.
- Je sais, vais briser la chaise Lulu.
- Comment ?!
Je commence à claquer la chaise par terre en sautant. Au bout de 15 sauts elle cassent. Heureusement que je pèse quand même 90 kg. Je me retire des cordes et sort un briquet de ma poche.
- On va devoir courir après ça.
- Je te suis.
Je brûle des cordes et fout le feu au sous sol. Nous nous mettons à courir. Nous partons à la recherche de Borowski. La maison est vide, puis un bruit de moteur retentit. Nous courons puis nous le voyons partir en moto. Nous volons celle juste à de celle du Chef Borowoski. J'ai déjà emprunté celle de mon père ça devrait le faire. Nous démarrons pendant que la maison commence a prendre feu. Notre bande se retrouve dans la maison secondaire de Borowski, il est vraiment con ce polonais.

Nous le suivons à toute vitesse. On doit être à 180 sur l'autoroute. Il y a trop de monde, nous tirons pas.

Nous arrivons en face de sa maison on nous retrouvons au loin nos fourgons. Borowski ne freine pas au contraire, il accélère. Je n'ai pas le temps de dire un mot que une balle part. Je ne la vois pas, je l'entends. Tout à coup j'ai peur, je me dis que c'est Lucia, mais je doute seulement 10 secondes car au loin, Borowski s'effondre, derrière nous sommes suivi, les balles fusent. Nous les évitons toutes mais la moto les prends. Nous voyons la bande tiré pendant que nous on se gare derrière eux.

Nous les rejoignons dans cette fusillade qui durera 20 minutes. Les gardes de Borowski s'enfuient laissant le corps de leur chef et d'autres collègues à eux. Nous avons quelques blessés que Lucia prends en charge. Mon père court vers moi et me serre dans ses bras.
- Je suis extrêmement fier de toi mon fils. Tu es un homme, un vrai. Et... Je... Je t'aime.
Je me retiens de pleurer dans ses bras. Mon père ne m'avait pas dit ça depuis mes 10 ans.
- Je t'aime aussi, papa.
- Quelqu'un t'attends Marco.
Je me retourne et vit Lucia. Je cours vers elle pour la prendre dans mes bras.
- Je l'ai tué Coco... Je l'ai fait !!
- Je suis fière de toi Lulu.
Elle retire son visage de mon cou, ses yeux sont remplis de larmes mais elle sourit. Je peux pas me retenir. Je m'empressa de l'embrasser. Mon baiser est rempli de passion. Elle me serre fort et me rend mon baiser dans une longue étreinte.

Omertà Où les histoires vivent. Découvrez maintenant