Omertà

Marco

Milano, 2 semaines plus tard,10h24

Cela fait maintenant une semaine que j'ai pris la tête de la mafia. Je me sens plus responsable puis plus fort. Bordel ce que je me sens puissant. Depuis ce soir la il n'y a rien eu d'autre avec Lucia et temps mieux, je voulais juste me vider un peu la tête et tirer mon coup. Puis elle était et elle attendait que ça de toute manière.

Grâce à la mafia j'ai pu trouver qui j'étais vraiment. Mes craintes se sont atténuées, la dernière crise d'angoisse que j'ai eu remonte d'il y a presque 2 mois. Puis je me sens plus vivant, j'ai enfin l'impression d'être quelqu'un dans ce monde. J'ai l'impression d'exister à nouveau. De revivre, de renaître de mes cendres. Puis je veux rendre justice à mon parrain, lui faire honneur et j'espère que la haut il est fier de nous.

Je suis plus que prêt pour l'affaire Borowski. Lucia aussi l'est tout autant. Son regard est rempli de rage, elle a soif de vengeance, et je la comprends car je ressens à présent la même chose. Cette famille va payer pour ce qu'elle nous a fait.

Je sais que Lucia est fière de moi. Maman me l'a dit lors de leur après-midi fille au centre ville. Je l'ai impressionné. Et il n'y a pas qu'elle. Papa aussi l'est, puis il est heureux que ça soit moi et non Tomaso, car il savait que ça allait mener à la perte de cette mafia. Et moi aussi je suis fier de moi. Je suis une nouvelle personne, celle que je devais toujours être.

Milano, Dans le bureau de Lucia, 16h45

Nous venons de finir notre réunion du jour. On peaufine notre plan, et ça depuis maintenant 1 mois car nous sommes vraiment prêt.
- Tu es prêt ?
Je m'arrête avant de sortir.
- Plus que prêt.
Je commence à sortir puis je l'entends se lever.
- Tu n'as pas peur toi ?
- Tu as peur toi ?
- Euh... Un peu oui... je crois, mais ça va aller, n'est ce pas ?
J'acquiesce et lui sourit, et je m'en vais. Elle se lève mais ce n'est pas pour me rattraper, elle se lève juste pour fermer la porte derrière moi. J'espérais qu'elle me rattrape. Qu'elle se jette dans mes bras pour que je puisse la rassurer. Qu'on soit là l'un pour l'autre. Mais tous les deux nous avons trop d'ego, trop de fierté. Alors on se tais tous les deux, comme si nous n'avions pas besoin de l'autre alors que c'est complètement faux.