Bienvenue dans la famille

Et si c'est la fin ?

PDV de Harry.

Pendant le trajet qui menait de notre maison à l'hôpital, il y a eu un silence mort, personne osait dire quoi que soit de peur de dire qu'elle était surement morte. Louis se gare rapidement et on descend tous. Je me présente à l'accueil et on me passe différents papiers à remplir dans la salle d'attente. Je m'assois entre Louis et Niall pendant que Liam et Zayn vont nous chercher du café. Je commence à remplir une partie pendant que les autres remplissent leur partie. Les heures passent, Louis commence à faire les cents pas, Niall commence à jouer avec les jouets pour enfants  et Zayn, Liam et moi on est sur Twitter.

Cela fait 10 heures que nous sommes dans la salle d'attente et nous avons dû nous endormir car quand j'ai rouvert les yeux, il y avait des personnes. Le docteur de Lucie vient me voir pour me dire de la suivre donc je réveille les autres et nous la suivons jusqu'à son bureau.

- J'espère que l'attente n'a pas été trop longue ? nous demande-t-elle.

- 10 heures c'est long mais je pense que nous nous sommes endormis. répondis-je à la place des garçons.

- D'accord, je suis désolée pour l'attente. Je vous conseil de vous assoir car ce que je vous apprête à vous dire risque de vous bouleverser. nous conseille-t-elle. On s'assoit donc sur le canapé et elle s'assoit en face de nous. Alors, déjà savez vous ce qui c'est passé ?

- On sait juste qu'il y a eu un accident avec deux camions et une voiture et qu'elle était dans la voiture. Aussi qu'un homme nous a appelé pour qu'on essaie de rassurer Lucie puis il n'y a eu plus rien jusqu'à ce qu'un ambulancier nous préviens qu'elle a été transporté ici. répond Liam qui été le plus calme de nous tous.

- Je vois. Est ce que vous préférer que je vous raconte la version longue ou plutôt la courte ?

- Je pense la longue. dit Zayn

- D'accord. Quand Lucie est arrivée ici, nous l'attendons déjà pour l'emmener au bloc. Nous avons passé les 10 heures où vous aviez attendu pour la maintenir en vie et pouvoir réparer toutes ses contusions et ses traumatismes. Malheureusement, quand le temps qu'elle est rester dans la voiture, le trajet en hélicoptère et l'opération, elle a perdu énormément de sang même avec les perfusions. Elle a plusieurs côte cassé qui lui a perforé un poumon et ainsi que son fémur gauche. Le plus grave, c'est qu'elle a un traumatisme crâniens très grave ce qui l'a plongé dans un coma très profond. 

Je regardais les garçons et je vis qu'ils avaient tous les larmes aux yeux et ils étaient pâles. Le docteur nous proposa un verre d'eau et des mouchoirs. Elle nous propose ensuite si nous voulons la voir et nous acceptons même si nous avions peur de la voir presque sans vie mais c'est quand même notre fille chérie. Elle nous conduit dans l'aile des soins intensifs pour enfant et nous continuons à marcher jusqu'à une chambre où elle nous fit entrer. J'entre le premier donc je vis en premier une petite Lucie dans lit avec une jambe dans le plâtre, plusieurs bandages sur elle et elle est reliée à plusieurs machines qui la maintienne en vie. 

Louis posa un main sur mon épaule car il sait très bien que j'étais très proche de Lucie. Je m'assis sur un fauteuil qui était juste à côté du lit et je pris une main de Lucie puis je lui murmurait que tout irai bien. On resta ici pendant 1h30 mais un moment elle a commencé à avoir encore plus du mal à respirer. En quelques instants, plusieurs infirmiers et infirmières se sont retrouvés à son chevets et nous obligea donc de sortir de la chambre. En sortant de la chambre , nous nous prîmes dans nos bras et nous avons commencé à pleurer car on était impuissant pour aider notre fille. 

Une infirmière est venue nous voir pour nous dire qu'ils ont réussit à réanimer Lucie mais que les visites sont terminées pour la journée et qu'il serait préférables que nous rentrons. CE scénario se répéta tous les jours pendant près d'un mois : on va voir Lucie le matin en espèrent qu'elle va se réveiller, elle fait un arrêt, ils réussissent à la réanimer et après on doit rentrer chez nous car les visites sont finis. A chaque arrêt, il est de plus en plus difficiles de la réanimer.