Chapitre 5

188 8 4
                                    

                    -Il y a quelques années -

                     Ça fait déjà plusieurs jours qu'on est parties de l'hôpital, et Josie m'a fait découvrir plein de jeux trop drôles. Elle m'a montré ma chambre aussi, elle est super grande et y'a plein de peluches et de livres sur les animaux. Je suis en train de regarder le signe sur la page de droite quand Josie m'appelle pour manger.

                   Je descends, mon nouveau doudou dans la main. J'arrive dans le salon où Joseph me fait un gros câlin. On va s'asseoir à table et Josie apporte le plat. C'est du poulet ! Le poulet c'est mon plat préféré ! Joe me sert de la viande et des patates, puis ils commencent à parler pendant que je suis concentrée sur mon assiette, puis Joe relève la tête.

- Alors Lya, qu'est-ce que t'a appris avec maman aujourd'hui ?

Je le regarde sans comprendre ce qu'il vient de dire, et lui répond.

- Josie, c'est pas ma maman, et toi t'es pas mon papa !

                 Et je retourne aussitôt dans mon assiette. Mais c'est vrai, ça fait longtemps que je n'ai pas vu mes parents. Ça fait plusieurs jours que je suis là et j'ai presque pas pensé à eux...Est- ce qu'ils vont me gronder parce que j'ai suivi Josie alors que je la connaissais pas ? Mais maintenant, je la connais, Josie !

                Je suis tellement perdue dans mes pensées que j'ai arrêté de manger, et c'est un bruit qui vient de la porte qui me sort de mes pensées. Joseph se lève pour aller ouvrir la porte, et je l'entends donner des réponses très courtes, qui m'inquiètent. Joe se met à crier, alors je regarde à l'entrée et c'est un monsieur avec un uniforme de policier qui est à la porte. Joe s'énerve et le policier aussi, jusqu'à ce que l'officier rentre de force dans la maison. Derrière lui, il y a plein d'autres policiers qui mettent Joseph et Josie contre le mur en criant.

              Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe et je commence à pleurer parce que les cris ça me fait peur. Un des policiers vient à côté de moi et il commence à me parler, comme le pompier l'autre jour.

- Alors princesse, est-ce que ça va ?

           Je n'ose pas parler parce que le monsieur est impressionnant : il a des très grandes épaules, un très grand cou ; en fait tout chez lui est grand.

- Si c'est plus simple pour toi, tu peux répondre en faisant oui ou non avec ta tête, d'accord ? Alors, est-ce que ça va ?

Je hoche la tête de haut en bas

- Est-ce que c'est chez toi, ici ?

Je hoche la tête de gauche à droite.

- Est-ce que t'as envie de rester dans cette maison ?

Je bouge négativement la tête.

- Alors on va chercher tes affaires en haut, ça te va ?

- J'ai pas vraiment d'affaires, Josie elle m'a amenée ici depuis l'hôpital...J'ai juste quelques vêtements et des livres...

-D'accord, alors on va chercher ça et ensuite on s'en va. Ça te va ?

              Comme réponse, je me lève pour aller dans ma chambre et le monsieur me suit. Je prends les livres et les vêtements, mon nouveau doudou et je m'en vais avec le policier. Il me fait monter derrière dans la voiture, et je commence à pleurer parce que mes parents me manquent.

            Le monsieur me console et on part, mais je ne sais pas où parce que le policier ne me l'a pas dit. On roule beaucoup alors je commence à dormir parce que je suis fatiguée.

           Je me réveille quand le policier me dit qu'on est arrivés. Il me tient la main jusqu'à ce qu'on arrive devant un grand bâtiment blanc. Quand on rentre, il y a plein d'enfants qui jouent et qui rigolent tous ensemble.

- Elle est où ma maman ? Je demande au policier en le regardant

-Tu te souviens que tu as été à l'hôpital, à cause d'un accident de voiture. Hm...et bien à cause de cet accident, ton papa et ta maman sont partis au ciel ; et ton frère aussi.

Non, ce n'est pas vrai. Mes parents ne peuvent pas être au ciel.

Je lui crie plusieurs fois cette phrase, parce que je suis persuadée qu'il ment.

-Lya, écoute-moi, s'il-te plaît. Tu sais, je préfèrerais largement te mentir et que tes parents soient vivants. Mais si je te mentais, tu m'en voudrais encore plus de t'avoir fait croire qu'ils étaient en vie alors que c'était pas le cas.

            Je commence à pleurer. Je suis sûre que ce policier ment, et que mes parents ne sont pas dans le ciel !

—————————
Hello!
J'espère que ça chapitre vous a plu ! Merci pour le soutient ! N'hésitez pas à me donner votre avis en commentaires et à voter pour avoir plus de visibilité !
Je vous dis à la semaine prochaine !
Eden <3

Une Lueur d'EspoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant