Chapitre 17

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              - Il y a quelques années –

              Aujourd'hui est un grand jour. J'ai rendez-vous avec Nicolas. Mes parents m'ont donné comme ordre de rentrer à vingt-trois heures, au plus tard. J'ai passé toute la journée à penser à ce rendez-vous. J'ai quasiment rien écouté en cours, je suis super stressée et en même temps, je n'en peux plus d'attendre !

              Quand la sonnerie marque la fin de la journée, il est dix-sept heures. Je me dépêche de rentrer, et il est dix-huit heures quand je franchis le seuil de la maison. Je file à la douche et quand j'en sors, un dilemme s'impose à moi : quelle tenue mettre.

              Je reste dix minutes devant mon armoire, et puisqu'il faut bien se lancer un jour, je prends un haut blanc et un pantalon beige, j'essaie une paire de basket blanches ; mais ça ne va pas ensemble. J'essaie avec des Converses blanches mais ça ne rend pas comme je l'imagine. J'essaie trois autres tenues mais rien ne va ensemble.

              Je me rends à l'évidence, c'est le bas qui ne va pas. Je remets mon haut blanc et j'attrape un jean à trous noirs, c'est déjà mieux. J'enfile des converses noires, et c'est parfait.

              Avec tout ce bazar, il est déjà dix-huit heures quarante-cinq. Il me reste quinze minutes pour me coiffer. Je ne sais pas si j'opte pour un demi-chignon, ou un lissage de cheveux. Ou les deux.

              Je m'assois devant ma coiffeuse et j'attrape mon lisseur. J'essaie de faire vite mais bien. Quand mes cheveux sont lissés, j'en attrape la moitié et je les attache en queue de cheval, puis je les enroule pour en faire un chignon.

              Quand je suis prête, il me reste cinq minutes. Juste assez pour me dire de ne pas paniquer. Je respire doucement. Il n'y a pas de raisons pour que ça se passe mal. Je descends pour prévenir mes parents que Nicolas ne devrait pas tarder à arriver au moment où mon portable sonne. C'est Nicolas.

[Je suis devant chez toi.
Je t'attends :) ]

                                          [ J'arrive tout de suite !]

              Mon cœur s'emballe. Je préviens mes parents que je pars et je m'apprête à sortir quand mon père me crie de ne pas oublier l'heure. Je lui réponds que je me suis mis une alarme sur mon portable pour ne pas être en retard.

              Je sors de la maison et je rejoins Nicolas.

- J'ai réservé pour vingt-heures. M'informe-t-il

- Si tard ? Tu ne m'avais pas dit que le restaurant était en ville ?

- Si, il est en ville mais je me suis dit qu'on pourrait se promener un peu avant. Enfin, si t'es d'accord, y'a rien qui nous oblige à se promener, hein.

- Si, bien sûr ! Ça me ferait plaisir.

Il parle à une vitesse impressionnante. Le pauvre, il a l'air encore plus stressé que moi. On marche jusqu'à un petit parc qui se trouve proche du centre-ville. C'est agréable, il fait bon. Il est dix-neuf heures trente quand on arrive dans le parc, les derniers rayons de soleil éclairent les arbres fleuris. C'est le début de l'été, il fait chaud mais pas trop.

Une Lueur d'EspoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant