ᴄʜɪꜰᴜʏᴜ x ʀᴇᴀᴅᴇʀ

Chapitre 1

Comme chaque matin, mon réveil sonne... et comme d'habitue, je le pris et le jeta au sol avant de me rendormir. Je n'ai vraiment pas envie d'aller au collège aujourd'hui, je suis très fatiguée et j'ai mal à la tête.

... : T/P ! DEBOUT TU VAS ÊTRE EN RETARD !

t/p : ... pas besoin de crier putain.

... : SI ! CAR SINON TU VAS PAS TE LEVER ! T'AS 5 MIN OU SINON JE TE DÉFONCE !

Bon, je pense qu'au final je n'ai pas trop le choix, je suis obligée de me lever sinon mes frères vont me tuer. Je sors donc de mon lit avec difficulté et m'avance d'un pas lent vers la salle de bain. Après m'être habillé et fais mon sac, je me dirige vers la cuisine pour prendre un petit-déjeuner.

Une fois en bas, je ne trouve pas mes frères. Ils ont sûrement dû partir car ils en pouvaient plus de m'attendre. Ça ne m'arrange pas du tout car je devrai partir au collège à pieds...

Pendant que je vais vers la cuisine, j'entends avec fracas des bruits de vaisselles tomber au sol. Je me précipite et vois une scène tout à fait habituelle. Je découvris simplement mes frères entrain de se battre pour le Nutella... j'en peux plus d'eux. Au moins ils pourront me déposer.

Je me dirige discrètement sur la table et me prends un bol de céréales. En me voyant, ils arrêtent tout mouvements puis me grondent en même temps :

Nahoya et Sōya : La prochaine fois que tu claques ton réveil, on ne viendra plus te réveiller en criant, mais d'une manière bien plus forte. C'est compris ?

t/p : Oui oui, c'est compris ! Désolée !

Après ça on se dirige vers le garage afin que les jumeaux prennent leurs motos. Les deux me regardent avec insistance afin que je choisisse avec lequel je monte. Je me précipite donc sur la moto de Nahoya, car hier j'étais avec Sōya. Celui-ci me lança un regard noir alors que l'autre me lança un grand sourire, je rigole puis Nahoya démarre.

Une fois arrivé, les jumeaux me disent au revoir puis partirent de leur côté. Je n'aime pas rester avec beaucoup de monde, donc je reste juste avec 2 personnes : Inui et Kokonoi. Je les vois au loin dans la cours, donc je pars les rejoindre.

Kokonoi : ... grâce à ce pari j'ai gagner 10 000 yens héhé.

t/p : Faut vraiment pas faire de pari avec toi, c'est aberrant !

Kokonoi : T/P TES DETTES !

Inui : Laisse la tranquille, elle te doit que 100 yens c'est rien. Sinon tu vas bien t/p ?

t/p : T'en fais pas Koko, je te rembourse demain, promis ! Je vais bien comme d'hab et vous ?

Avant qu'ils ne puissent répondre, la sonnerie retentit nous incitant à aller en cours. Malheureusement nous n'étions pas dans la même classe que Inui, c'est d'ailleurs pour ça que je suis plus proche avec Koko que lui. 

__Ellipse des cours__

Je fais une partie de la route avec Koko et Inui, on parle de tout et de rien (surtout d'argent). Une fois arrivé à l'endroit où l'on se sépare, je salue les garçons et appelle mes frères pour leur demander à quelle heure ils rentreraient. Apparemment ils étaient déjà à la maison donc tant mieux. Arrivée chez moi, j'ouvre la porte et vois deux touffes de couleur bleu et rose assis sur le canapé. En m'entendant, ils tournent tout deux leur tête vers moi.

Sōya : Salut t/p ! T'as passé une bonne journée ?

t/p : Yep, super et vous ?

Nahoya : C'était tranquille. Ah d'ailleurs, ce soir on doit aller chez des amis et on rentrera sûrement très tard. Du coup, tu peux te faire à manger et partir te coucher sans nous attendre.

t/p : D'acco d'acc !

Je sais qu'ils me mentent. Je sais qu'ils ne vont pas chez des amis et je compte enfin savoir où ils vont ! Car ça fait un moment qu'ils sortent le soir avec cette foutue excuse comme couverture. J'ai donc décidé de les suivre discrètement afin de savoir ce qu'ils font réellement. Ils m'interdisent de sortir le soir à cause de personnes dangereuses mais je ferrai attention et, de plus, grâce à eux, je sais me défendre.

__Le soir__

Sōya et Nahoya : Bonne nuit t/p, on t'aime ! On y va !

t/p : Mercii ! Bonne nuit à vous aussi, amusez vous bien, faites attention sur la route et je vous aime aussi !

Je les embrasse et partis me rassoir devant la télévision. Dès que j'entends la porte se refermer, je sors par la fenêtre de ma chambre afin de ne pas me faire repérer. Heureusement pour moi, ils y vont à pieds, c'est donc plus simple de les suivre. 

Sur la route je n'arrivais à entendre que quelques mots de leur conversation et ceux qui ressortaient le plus souvent étaient : Mikey, Toman, baston ou Valhalla.

Après plusieurs minutes de marche, je les vois rentrer dans une sorte de sanctuaire. Je savais qu'il n'allaient pas chez des amis ! Je m'approche du sanctuaire, mais juste avant de m'y aventurer, j'entends un cri. C'était un cri de fille, à peine audible qui venait d'une ruelle pas très loin d'ici. Avant même que je ne pu réfléchir, mes jambes courent vers ce bruit. Lorsque j'arrive, j'aperçois une fille, blonde d'à peu près mon âge, à terre entourée de 7 gars d'environ 16-17 ans. Encore une fois, je n'ai pas le temps de réfléchir que je me rue déjà sur le jeune homme, qui essayait de toucher la fille, et lui enfonce mon poing dans son visage. Pendant que les autres me fixent abasourdis, je m'approcha de la fille.

t/p : N'aie plus peur ! C'est fini, je vais t'aider. Vas à l'hôpital si tu es blesser ou au moins vas chercher de l'aide. Je vais m'occuper d'eux.

Je lui avais dis cela avec le même sourire que Nahoya. Je voyais son visage se radoucir, puis elle se releva. Elle me regarda, puis me dit d'une voix tremblante :

La fille : Merci beaucoup, mais tu vas te faire tabasser. Ils sont 7 et tu es seule ! Je ne te laisserai pas !

t/p : Comment tu t'appelles ?

La fille : Emma.

t/p : Écoute Emma, je suis plus forte que tu ne le pense ! Fais moi confiance, je vais me les faire ! Maintenant pars en courant, vite !

Elle hésite un instant puis me promet de revenir avec de l'aide. Je lui souris. Je ne pense pas vraiment pouvoir tous les battre, mais au moins les retenir longtemps afin qu'ils oublient Emma.

Alors que Emma parti en courant à l'opposé, un gars courra après elle. Je le stoppa net en me mettant en face de lui. Puis, avec toute l'assurance que j'ai en moi, je leur dis à tous :

t/p : Si vous voulez toucher à cette fille, il faudra me passer sur le corps !