Adicción 7

Chapitre 15

Le lendemain

PDV de Carla

Je me réveille tout doucement. J'ouvre mes yeux et baille. Mais je ne suis pas dans ma chambre. Ah oui c'est vrai ! Les événements d'hier me reviennent en tête. J'aurais préféré les oublier d'ailleurs.

- Coucou. Me salut Antoine en apparaissant dans mon champs de vision.

- Salut. Le saluais-je.

- Ça va mieux ? Me demande-t-il.

- Je crois. Bayais-je à nouveau.

- J'allais commander le room service. Tu veux la même chose que d'habitude au petit déjeuner ? Me questionne Griezmann.

- Oui la même chose s'il te plaît. Demandais-je.

Antoine me sourit et disparaît plus loin. Je m'étire et regarde mon téléphone. J'ai deux appels manqués de Thibault. Je soupire et décide d'ignorer. J'écris quand même un message à Lou pour la rassurer.

À: Lou🤍

Je vais bien.

Je me lève du lit et vais dans la salle de bain. Purée elle est balaise. Je ferme la porte, enlève le peignoir et mes sous vêtements puis file sous la douche.

- Carla ?

- Oui ?

- Le petit déjeuner est là. Prévient le blond.

- D'accord j'arrive. Dis-je.

- Prends ton temps. Dit le mâconnais.

Je sourie et termine de me doucher. Je me sèche, remet ma robe et me coiffe du mieux que je peux avec mes mains. Je sors de la salle de bain et parcours l'énorme suite. Elle n'était pas aussi grande dans mes souvenirs d'hier. L'alcool fait des ravages imbécile.

- Tu as commandé tout ça ? Hallucinais-je.

- Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Argumente le footballeur.

Je ne peux pas m'empêcher de rire. Je m'assois près de lui et commence à manger.

- Merci pour hier. Le remerciais-je.

- J'aime bien te sauver. Sort Antoine.

- Arrête c'est la première fois. Dis-je.

Nous rions.

- Non mais en vrai j'étais tellement inquiet que je n'aurais pas pu rester dans ma chambre et me rendormir sans venir te chercher. Raconte le champion du monde 2018.

Je lui sourie. On mange pendant qu'Antoine me raconte à quel point sa famille m'aime trop. Il est trop drôle. Il est trop drôle... Quoi ? Rien rien...

- Bon on va chercher ta voiture. Décide Griezmann en tapant dans ses mains.

- Imagine il lui est arrivé quelque chose. M'inquiétais-je.

- Mais non. Se marre cet idiot.

Je tape le bras d'Antoine et celui-ci rigole encore plus. Je roule des yeux, rassemble mes affaires et nous partons dans sa voiture récupérer la mienne.

- Tu sais qu'hier j'étais en pls. J'avais trop peur que tu vomisses dans ma voiture de location. Se confie le mari de ma cousine.

- Je n'étais pas assez bourré. Au pire tu aurais tout nettoyé. Riais-je.