Chapitre 20

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Le lendemain

PDV de Carla

Je me réveille et ouvre les yeux tout doucement. Je m'habitue à la lumière du jour qui transperce le rideau fin.

- Salut toi.

Je tourne la tête et croise le regard d'Antoine. Il est torse nu, assis à mes côtés, son téléphone à la main.

- Salut. Le saluais-je.

- Tu as bien dormi ? Me demande le blond.

- Plutôt bien oui et toi ? Répondais-je.

- J'ai très bien dormi. Mais tu baves beaucoup. Ment Antoine.

- Non c'est faux. Dis-je.

Antoine s'approche de moi et je recule.

- Je viens de me réveiller. Soufflais-je.

- Tu as peur que je sente ton haleine avoue. Rigole le numéro 7.

- N'importe quoi. Niais-je en roulant des yeux.

Sans que je n'ai le temps de rien faire, Antoine me chatouille.

- Arrête arrête. Riais-je.

- Ahhhhhh beurk ! S'exclame-t-il en faisant semblant de mourrir après avoir senti mon haleine.

Je lui frappe le bras et celui-ci éclate de rire face à sa blague. Je ne peux pas m'empêcher de rire également.

Je me lève et oublie bien vite que je n'ai pas de culotte.

- Oh wow. Dit le mâconnais.

Je me retourne dos à lui, prise de panique.

- Double wow. Reprend-t-il en ayant la vue sur mes fesses.

- Arrête de me regarder. Soupirais-je.

- Je t'ai déjà exploré hier soir. Se vante le footballeur.

Je lui balance un coussin et me rhabille avec mes vêtements de la veille.

- Et si on prenait une petite douche ensemble ? Propose le mari de ma cousine en arrivant vers moi et en me prenant par la taille.

- Non Antoine. Reculais-je.

- Tu m'as dis que tu ne regretterais pas. Rappelle Griezmann.

- Je ne regrette pas mais ça ne change rien au contexte. Tu es toujours le mari d'Erika et aux dernières nouvelles je suis encore sa cousine. Alors laisse moi aller à mon rythme. Racontais-je.

- Excuse moi. On prendra tout le temps qu'il te faut. S'excuse Antoine.

Antoine me vole un bisou.

- Pardon. C'est les pulsions du matin. S'excuse faussement le blond.

Je le fusille du regard et celui-ci éclate de rire. Je l'embrasse à mon tour et quitte sa chambre en veillant à ne croiser personne. Tout ceci doit rester secret.

Je prends l'ascenseur et me rends dans ma chambre. Je me déshabille et file sous la douche. Je me prépare, enfile de nouveaux vêtements et redescend en bas pour prendre le petit déjeuner.

- Coucou madame la psychologue. Me salut Antoine.

Je fusille à nouveau Antoine du regard.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant