Épilogue

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Un an et demi

Je sors la dinde du four et la pose vite sur le plan de travail. Je souffle sur mes doigts brûlants.

- Les enfants allez vous préparer. Les invités vont bientôt arriver. Ordonnais-je.

- Mais Amaro ne veut pas me rendre ma barbie. Se plaint Mia.

- Amaro. Le réprimandais-je.

Amaro comprend en un regard et redonne la barbie à sa sœur.

- Filez. Dis-je.

- On aura quoi en échange ? Demande Amaro du haut de ses 5 ans.

Je ne peux pas m'empêcher de rire.

- Je crois que vous oubliez que le père Noël ne donne des cadeaux qu'aux enfants sages. Les menaçais-je.

- On y va. Décide Mia.

Les enfants se précipitent en haut se préparer. Je sourie. Je n'ai pas le temps de beurrer les toasts que mon téléphone sonne. C'est ma mère.

- Allô ?

- Je ne te dérange pas ? Me demande-t-elle.

- Non j'allais commencer les toasts là. Prévenais-je.

- C'était juste pour te dire qu'on vient d'atterrir. Pour l'instant on est encore dans l'avion. Me prévient ma mère.

- D'accord pas de soucis. Antoine vient vous chercher ou c'est bon ? Demandais-je.

- Non ne t'inquiète pas. On a loué une voiture. Répond ma génitrice.

- Dis à Antoine de préparer mon vin préféré ! S'exclame mon père à travers le téléphone.

- Il pense qu'à picoler celui-là. Riais-je.

- À qui le dis-tu ? Rie ma mère.

Nous rions et raccrochons. Je vois Marley s'agiter un peu en venant vers moi.

- Oui je sais c'est l'heure du repas. Dis-je.

Je lui met des croquettes dans sa gamelle et change son eau dans sa gamelle d'eau. Je me lave ensuite les mains. Je regarde l'heure sur mon téléphone. Il est déjà 18h.

Je quitte mes préparatifs et monte les escaliers. J'avance dans le couloir et ouvre doucement la porte de notre chambre. Ce que je vois fait grandir mon sourire. Antoine dort profondément, la main sur le ventre de Alba. Celle-ci papillonne des yeux, signifiant qu'elle se réveille.

Je m'approche d'eux.

- Mon cœur ? Chuchotais-je en faisant un bisou sur la joue d'Antoine.

- Hum ?

- Mes parents viennent d'arriver. Le prévenais-je.

Antoine ouvre doucement les yeux et tourne la tête vers Alba par réflexe.

- Tu devais la mettre à la sieste, pas faire la sieste. Me moquais-je.

- C'était tentant.

Nous rions.

- Maman. Me dit Alba en se réveillant.

- Oui mon amour je sais. La devançais-je.

Je prends Alba dans mes bras.

- Je vais lui donner son biberon. Dis-je.

- Je vais me doucher. Les enfants sont prêts ? Demande Griezmann.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant