Chapitre 23

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Deux jours après

PDV de Carla

Le son d'un réveil me fait sortir de mon sommeil. Je sens du mouvement dans le lit puis plus rien. Je n'y prête pas attention et reste les yeux fermés. Quelques instants après, je sens des bisous dans mon cou et sur mon épaule. Un sourire se dessine sur mes lèvres. J'ouvre enfin les yeux et vois Antoine, souriant.

- Coucou. Me salut-il.

- Qu'est-ce qui te fait autant sourire ? Demandais-je.

- Tu es jolie quand tu dors. Me complimente Griezmann.

Je sourie et Antoine m'embrasse.

- Prêt pour aujourd'hui ? Le questionnais-je.

- Non.

- Ça va aller. Le rassurais-je.

Antoine hausse les épaules et se lève.

- Eh. Me plaignais-je.

- Tu n'as qu'à me rejoindre. Lance le blond.

Je secoue la tête et cède. Je me lève à mon tour et nous prenons une douche ensemble.

- Tu es beau toi aussi. Le contemplais-je

- Tu ne peux pas te passer de mes fesses avoue. Se vante le numéro 7.

- Jamais je n'avouerais cette ineptie. Refusais-je.

- Menteuse. Lâche Antoine.

- Chut.

- Toi chut.

- Non toi chut. Le contredisais-je.

Sans que je ne m'y attende, Antoine arrose mes cheveux.

- Non pas mes cheveux ! J'ai fait mon shampooing hier. M'exclamais-je.

- Et alors ? Demande le mâconnais.

- Tu ne peux pas comprendre. Soufflais-je.

- Vous êtes toutes pareilles. Souffle le footballeur à son tour.

- Non je suis unique. Dis-je.

- Ça je confirme. Confirme-t-il en riant.

Nous rions et finissons de nous doucher. On se prépare puis je sors de sa chambre en première en vérifiant toujours de ne croiser personne.

Je passe dans ma chambre pour récupérer quelques affaires à moi et descends en bas pour le petit déjeuner. L'ambiance n'est pas terrible. Tout le monde est tendu. En même temps c'est aujourd'hui la finale. À ajouter qu'après que Adrien soit tombé malade, plusieurs joueurs aussi. Ils sont épuisés.

Je mange avec le staff puis vais dans mon bureau pour ranger quelques affaires. J'allais partir de mon bureau quand soudain quelqu'un toque à la porte de celui-ci.

- Oui ?

La porte s'ouvre sur Randal Kolo Muani.

- Je te dérange ? Me demande-t-il

- Bien sûr que non. Qu'est-ce qui a ? Demandais-je.

Je l'invite à entrer et referme la porte.

- J'ai peur. Lâche Randal.

Un petit sourire se dessine sur mes lèvres. Je m'assois sur mon bureau.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant