Chapitre 17

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- Qui est cette femme ? Me questionne Castillo.

- Je ne peux pas le dire sinon ça le rendra réel. Me confiais-je.

- Qu'est-ce qui risque d'être réel ? Demande Carla.

- Mon attirance pour elle. Et... Je ne peux pas rendre ça réel. Ça serait purement égoïste. Déclarais-je en rapprochant mon visage du siens.

Son regard zigzague entre mes yeux et mes lèvres. Je fais exactement la même chose. Qu'est-ce que tu fais ? C'est la cousine de ta femme espèce d'idiot !

Au dernier moment, Carla recule légèrement son visage. Je prends soudainement conscience de ce que j'étais sur le point de faire. Je m'éloigne encore plus que Carla, à une distance très raisonnable.

- Hum je vais aller me coucher. Prenais-je la parole.

Carla me regarde avec une lueur dans les yeux que je n'ai jusqu'à maintenant jamais vu. Je ne saurais pas du tout dire ce qui se trame dans sa tête.

- Euh ouais moi aussi. Ajoute-t-elle en se raclant la gorge.

Il n'y a pas de mot pour décrire ma gène. J'ai failli embrasser la cousine de ma femme. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans ma tête en ce moment ? Tu le sais très bien... Elle s'appelle Carla.

Ne sachant plus quoi dire, je me lève de son lit et avance vers la sortie de sa chambre.

- Bonne nuit. Dis-je.

- Bonne nuit à toi aussi. Dit la brune.

Nous nous sourions bizarrement et je m'enfuis de sa chambre.

Le lendemain

PDV de Carla

Mon réveil se met à retentir. J'ouvre les yeux péniblement et éteins vite mon téléphone. Je soupire et referme les yeux. Merde j'ai un travail enfaite ! Je réouvre mes yeux illico presto et sors de mon lit. Je file sous la douche.

Je m'habille et descends en bas.

- Tu es tombé du lit ou quoi ? Demande Olivier Giroud.

- Pourquoi ? Qu'est-ce qui a ? M'inquiétais-je.

- Rien tu as juste l'air paniqué. Se moque Jules Koundé.

Les joueurs se marrent.

- Très drôle.

Nous rions légèrement et allons déjeuner.

- Bien dormi ? Demande Hugo Lloris.

- Oui comme d'habitude ici. Répond cette voix.

Sa voix... Au moment où j'entends Antoine parler je me remémore tous les souvenirs d'hier soir. Il s'est passé quelque chose de vraiment bizarre, plus bizarre que la dernière fois.

- Coucou Carlito. Me salut le principal concerné.

Contrainte, je tourne la tête vers lui.

- Coucou. Le saluais-je simplement.

- Ça va ma psy ? Me demande Antoine.

- Ça va très bien. Répondais-je.

- Il faut que tu sois en forme. On part bientôt. Je te conseille de manger du bacon. Rigole Griezmann.

Je me force à rire avec lui. Pourquoi se comporte-t-il ainsi après ce qui s'est passé ? Pourquoi il fait comme si tout était normal et comme si de rien n'était ? Ne te plains pas.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant