Chapitre 24

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Le lendemain

PDV d'Antoine

Je me réveille tout doucement. J'ouvre péniblement les yeux et regarde l'heure. 9h... Je n'ai dormi que deux heures. Contrairement à ce que vous pouvez penser, je suis rentré pas si tard que ça chez moi, en Espagne. Je suis rentré vers 23h. Tout le monde dormait déjà dans la maison. Mais je n'ai quasiment pas fermé l'œil de la nuit. La raison ? Carla.

Au moment même où je pense à elle, je regarde à nouveau mon téléphone mais pas de message. Rien. Ce moment tourne en boucle dans ma tête. Carla doit m'en vouloir à mort de l'avoir embrassé devant tout le monde. Je suppose que notre bisou est en train de faire un énorme buzz un peu partout dans la presse et sur les réseaux sociaux. Mais pour être honnête je m'en fiche. C'est bien la première fois que je m'en fiche de paraître dans les « scoops ». D'habitude j'ai horreur de ça. Mais là... Je ne pense qu'à Carla. Je veux la voir. Je veux lui parler. Je la veux juste elle.

J'arrête de penser à mon « je t'aime » complètement raté et me lève du lit. Je m'étire et passe à la douche. Je descends ensuite en bas. Je me dirige dans la cuisine et tombe nez à nez avec Erika.

- Coucou. La saluais-je.

- Tu as dormi où ? Me demande la brune.

- Dans une des chambres d'amis. Répondais-je.

Je me fais un café dans le silence.

- Tu sais... Commençais-je en regardant le café couler dans la tasse petit à petit.

- Carla sérieusement ? M'interrompt Erika.

Je soupire. J'en étais sûre qu'elle allait le savoir.

- Je suis désolé. M'excusais-je sincèrement.

- C'est dégoûtant. Lâche ma femme.

- Tu peux me détester d'avoir eu une relation avec ta cousine. Mais tu ne peux pas me détester pour tout le reste. Déclarais-je.

- C'est une blague ? S'offusque l'espagnole.

- Je t'ai quitté Erika. Je comprends tout à fait que ce n'est pas du tout bien avec Carla. Mais je ne t'ai absolument pas trompé. Me justifiais-je.

- Tu m'as quitté seulement pour pouvoir coucher avec elle, histoire que l'on n'évoque pas la tromperie. En déduit-elle.

Je soupire et bois une gorgée de mon café.

- Je t'ai quitté parce que ça n'allait plus entre nous. Remettais-je les choses dans leur contexte.

- Et parce que tu voulais te la taper. Continue Erika.

- Je ne me la tape pas. C'est plus que ça. Soufflais-je, agacé.

- Ah parce que tu veux te mettre en couple avec elle maintenant ? Me questionne la mère de mes enfants.

- Je ne sais pas.

Erika me jette un regard meurtrier.

- Il faudra qu'on commence à parler du divorce. Dis-je.

- Ça y est en un mois elle t'a retournée le cerveau. Dit-elle.

- Erika le sujet du divorce est sur la table depuis avant même Carla. Ça ne date pas d'hier et on ne va pas faire comme si de rien n'était éternellement. Expliquais-je durement pour qu'elle comprenne.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant