Chapitre 27

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Je regarde les enfants un par un. Je m'attarde sur chacun de leurs traits, avec le sourire aux lèvres. Ces deux têtes blondes sont vraiment les amours de ma vie.

J'éteins la petite lumière et ferme la porte. Je m'avance dans notre grande suite. Je rejoins Erika dans le séjour.

- Je viens de coucher les enfants. Prévenais-je.

- D'accord.

Je la regarde un moment sans qu'elle ne me regarde. Je m'assois près d'elle, sur le canapé face à la télévision.

- Quand est-ce qu'on en parle aux enfants ? Demandais-je.

Erika lève les yeux vers moi et comprend bien vite de quoi je parle.

- Quand on rentre à la maison, pas avant. Je ne veux pas gâcher leurs dernières vacances tranquille avec nous. Répond Erika.

- Tu as raison. Validais-je.

- Je peux te poser une question ? Me questionne ma femme.

- Oui bien sûr.

- Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ? Demande la brune.

- Erika... Commençais-je.

Erika continue de me regarder mais je reste silencieux. Je ne sais pas quoi lui dire. Carla n'a rien de plus qu'Erika et Erika n'a rien de plus que Carla. Ce sont deux femmes différentes qui ont leurs qualités et leurs défauts.

Je suis tellement perdu dans mes pensées que je ne vois même pas Erika se rapprocher de moi. Je la vois approcher son visage et je tourne la tête au bon moment pour éviter son bisou.

Erika comprend. Nous restons un petit instant à nous regarder.

- Bonne nuit. Conclu-t-elle en se levant du canapé.

- Bonne nuit. Répondais-je en la regardant partir.

Je soupire.

Quelques jours après

PDV de Carla

- ... Et je suis tombé. Les enfants n'ont pas arrêté de rire. Raconte Antoine à travers le téléphone en FaceTime.

Je m'efforce de rire.

- Ça me fait penser on devrait partir au ski bientôt. Annonce-t-il.

- Toi et moi ? Demandais-je.

- Oui c'est la période en plus.

- Non je ne suis jamais aller au ski. Je préfère la plage. Refusais-je.

- Ça c'est parce que tu n'es pas encore aller avec moi. Prétend le blond.

Antoine rigole mais moi j'ai complètement la tête ailleurs.

- Qu'est-ce qui a ? Demande le numéro 7 soudainement.

- Je n'ai rien. Répondais-je.

- Arrête je vois bien que tu es pensive depuis tout à l'heure. Qu'est-ce qui te tracasse ? Continue Antoine.

Je réfléchis un moment puis finis par soupirer.

- Je ne sais plus où j'en suis dans ma vie professionnelle. Je ne sais plus quoi faire. C'était hyper cool d'être psychologue pendant la coupe du monde mais c'était une fois dans une vie. Maintenant je suis perdue. Avouais-je.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant