Chapitre 18

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Je cours me réfugier dans un coin tranquille et me plaque le dos contre un mur. Je souffle longuement et essaie de comprendre ce qui vient de se passer. Tu as embrassé le mari de ta cousine ! Mais non moi je n'ai rien fait. C'est la même chose. Vos langues se sont rencontrées espèce d'idiote.

Ma respiration s'accélère. J'essaye de me calmer en prenant de longues bouffées d'air. Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi je ne l'ai pas repoussé avant ? Comment on a pu en arriver là ?

Je me ressaisis et rejoins le staff, contrainte.

- Ça va ? Me demande Franck.

- Oui ça va. Répondais-je.

- Stressé ? Me demande Alexandre.

- Très. Prétextais-je.

- Même après autant d'années d'expériences c'est toujours aussi stressant. Me rassure Guy Stephan.

Je lui sourie et nous entrons sur le terrain en attendant que les joueurs qui jouent fassent leur entrée.

Les français et les australiens entrent sur le terrain et les deux hymnes nationaux résonnent. Je regarde tout sauf Antoine. Je ne veux surtout pas croiser son regard.

Le sifflet résonne indiquant que le début du match commence. On y est !

- Oh purée il est en forme Antoine. Remarque Didier.

- Ça fait plaisir de le voir comme ça. Se réjouit Guy.

J'avale difficilement ma salive. Heureusement que ce bisou ne l'affecte pas. Ou au contraire c'est pour ça qu'il est autant en forme...

Goodwin tire et le ballon atterrit dans notre cage. 1-0 pour l'Australie. Pendant que nous étions en train de nous plaindre sur le banc, on voit Lucas Hernandez à terre. Apparemment Goodwin lui aurait causé un choc à la jambe. Didier ne prend pas de risques et sort Lucas qui ne semble pas rétabli.

À la 27ème minute Théo Hernandez passe la balle à Rabiot et celui-ci réussit à la faire rentrer dans la cage. 1-1.

- Ouais ! S'exclamons-nous.

À la 32ème minute Rabiot passe le ballon à Giroud et celui-ci marque. 2-1 pour nous.

- Ouais Olivier ! Crions-nous.

Nous sommes si content pour lui car il vient d'inscrire son 50ème but en bleu.

La mi-temps sonne. Nous allons tous au vestiaire. Didier conseille les joueurs un à un. Je me met à l'opposé d'Antoine, toujours en refusant de le regarder.

Je vais voir Lucas qui se fait soigner. Je parle avec lui et le rassure même si d'après le regard de celui-ci qui s'occupe de lui, ça n'a pas l'air de sentir bon.

On motive les troupes et c'est reparti pour la deuxième partie du match. Nous revoilà sur le terrain, prêt à en découdre. Il faut frapper fort aujourd'hui. Pour ne laisser aucun doute sur nous.

- Antoine ! Eh merde ! Crions-nous en voyant qu'Antoine a failli marqué.

À la 68ème minute, Dembele tire et passe à Mbappe qui marque. Ils sont en folie aujourd'hui nos bleus ! 3-1 pour nous.

À la 71ème minute Mbappé centre et la balle rebondit sur la tête de Giroud. C'est rentré !

Le coup de sifflet retentit. On a gagné notre premier match de cette coupe du monde, 4-1 pour nous.

Nous repartons au vestiaire pendant que les bleus saluent le public français. Ils nous rejoignent quelques minutes après.

- Bon les gars je suis vraiment fier de vous. Vous avez réussi à vous imposer 4-1 le premier jour. Franchement bravo ! Félicite le coach.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant