Chapitre 26

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PDV de Carla

Je sens du mouvement puis des petites papouilles dans mes cheveux. Je me réveille et papillonne des yeux. Je fais face au doux visage d'Antoine.

- Salut toi. Me salut-il.

- Coucou hum il est quelle heure ? Bâillais-je.

- 11h ma petite marmotte. Répond Antoine.

Je sourie.

- J'ai trop bien dormi. Avouais-je en m'étirant.

- Et moi donc. Ça m'avait manqué de dormir avec toi. Se confie le footballeur.

- Ça m'avait manqué aussi. Me confiais à mon tour.

Nous nous sourions et Antoine m'embrasse. Après mon aveu d'hier, nous avons passons une bonne soirée au restaurant. On a fait que rire. Antoine m'a tellement manqué. Après nous avons finis à l'hôtel pour nous retrouver.

Je prends mon téléphone et surfe tranquillement sur les réseaux sociaux.

- Je dois te parler de quelque chose. Lance le finaliste de la coupe du monde 2022.

Je lâche mon téléphone du regard pour le poser sur celui d'Antoine. Oula. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai peur de ce qu'il doit me dire. Moi je sais pourquoi. Tu lui as avoué tes sentiments. Tu t'es mise complètement à nue devant lui maintenant.

- Oui ?

- Je ne t'en ai pas parlé avant puisque tu voulais mettre de la distance entre nous. Mais avec Erika on a entamé la procédure de divorce. Annonce Griezmann.

- Oh. Lâchais-je, surprise.

- Ça va mettre un peu de temps mais on est sur la bonne voie. Continue le blond.

- Et comment elle a réagit ? Demandais-je.

- Erika s'en doutait. On avait déjà parlé du divorce vaguement juste avant de te rencontrer. Ça n'allait plus depuis longtemps. Mais tu te doutes bien que ce n'est pas la joie pour elle quand c'est devenu officiel. Raconte la mari de ma cousine.

Je ne réponds rien. La vérité est que je culpabilise. Antoine a beau me dire que ça n'allait déjà plus, je suis toujours aussi mal. Je ne suis pas ce genre de personne.

- Tu n'as pas à t'en vouloir. Je l'ai décidé tout seul. Ce n'est pas à cause de toi. Me rassure Antoine.

- Il n'y a que toi qui pense comme ça. Tout le monde me prend pour une salope qui a piqué le mari de sa cousine. Racontais-je.

- Je n'ai pas eu besoin que tu me piques pour tomber amoureux de toi. Et on emmerde toutes les personnes qui ne veulent pas voir ce que moi je vois quand je te regarde. Me dit le numéro 7 avec un regard tendre.

Je lui sourie malgré moi.

- Tu m'as dis quoi hier déjà ? Demande Antoine soudainement en fronçant les sourcils.

- Je ne t'ai rien dis hier. Dis-je.

- Si j'ai mal entendu je crois. Insiste le mâconnais avec un sourire amusé.

- Antoine. M'énervais-je.

- Répète le. M'ordonne l'homme que j'aime.

- Je t'aime. Répétais-je en roulant des yeux.

Sans que je m'y attende, Antoine se met à me chatouiller.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant