Chapitre 8

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PDV de Carla

Un petit bruit me fait sortir de mon sommeil. J'ouvre doucement les yeux et baille. Je prends mon téléphone et regarde l'heure, 7h40. Ah oui quand même... Ça fait un peu mal.

J'entends quelqu'un toquer tout doucement à la porte.

- Hum ?

La porte s'ouvre sur Antoine qui tient un plateau à la main.

- Je t'ai réveillé ? Me demande-t-il.

- Un peu oui. Bâillais-je.

- Je suis désolé. S'excuse Antoine.

- Ne t'en fais pas. Il faut que je m'habitue à cet horaire quand tu ne seras pas là. Le rassurais-je.

- Je me ferais pardonner. Je t'ai ramené ça. Dit le blond.

Antoine s'approche et pose le plateau bien garnie sur mon lit. Il y a tout un tas de choses, café, pain au chocolat, croissant, fraises, cookies.

- C'est pour moi ? Demandais-je, surprise.

- Oui je voulais être gentil. Répond le footballeur.

- Oh mais tu es trop mignon. Ça cache quelque chose. Que veux-tu ? Le questionnais-je en plissant les yeux.

- Un bisou. Lance Griezmann.

- Sois sérieux deux secondes. Riais-je.

- Non en vrai je voulais juste te montrer qu'entre toi et moi c'est moi le gentil. Argumente le numéro 7.

- Et moi la méchante ? Supposais-je.

- Tu as tout compris.

Je rigole avec lui.

- Bon je vais aller finir de préparer Mia et Amaro. Tu veux m'accompagner les déposer à l'école ? Me propose Antoine.

- Ouais pas de soucis. Acceptais-je.

Antoine allait partir mais je prends la parole.

- Antoine ?

- Oui ?

- Merci. Le remerciais-je sincèrement en lui souriant.

Celui-ci sourit et s'en va en refermant la porte. Je sourie et commence à déguster rapidement quelques aliments. Je m'empresse d'aller sous la douche, afin de me préparer le plus vite possible pour ne pas retarder Antoine.

Je laisse à contre coeur le reste de mon petit déjeuner et descends les escaliers.

- Alors prête pour aller à l'école ? Demandais-je à Mia.

- Oui, Sara m'a manqué. Me répond la petite blonde d'un ton enjoué.

- Qui est Sara ? Demandais-je.

- Sa grande amie. Répond Antoine.

Je sourie.

- Tu en fais une tête. Tu n'as pas bien dormi ? Demandais-je à Amaro voyant qu'il boude.

- Si mais je n'aime pas l'école. Se plaint Amaro.

- Comme papa. Ajoute Antoine.

- Ça va finir footballeur je le sens. Sentais-je.

- Je le sens aussi. Complète leur père.

Adicción 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant