Loins de tous

Chapitre 25

PDV externe :

C'était une journée atypique pour Shota et Izuku, Shota avait préparé un déjeuner spécial pour Izuku, composé de ses mets préférés pour célébrer la fin de la semaine. Cependant, ce moment de bonheur allait être interrompu par une présence inattendue et qui bouleversera notre couple. Après avoir savouré leur déjeuner ensemble, Shota devait se rendre au lycée pour ses cours. Il embrassa tendrement Izuku avant qu'il ne parte, lui souhaitant une bonne journée. Quand t'a Izuku, il partit donc à sa fac et passa sa journée à étudier et à travailler en laissant sa créativité parlée. Mais pendant la journée, l'atmosphère sembla changer pour Izuku. Une sensation étrange le saisit, comme si quelqu'un l'observait. Au début, il pensa que c'était simplement son imagination, mais cette inquiétante impression persista tout au long de la journée. Alors qu'il rentrait dans son foyer, il remarqua une silhouette étrange au loin, se tenant discrètement à quelques pas du lieu où il se trouve. L'individu était vêtu de noir avec aucun indice pour discerner à quoi ressemblais la personne. Dissimulé dans l'ombre, l'inconnu continuait à observer sa victime attentivement. Izuku sentit un frisson lui parcourir l'échine, mais il tenta de chasser cette pensée dérangeante de son esprit, se disant que c'était probablement un simple passant ou que son esprit lui jouait des tours. Cependant, au fil de sa marche, cette présence inconnue se faisait de plus en plus insistante et Izuku commençait à se sentir de plus en plus mal à l'aise. Inquiet et dérangé par la situation, Izuku décida de ce hâter à la maison. Il espérait que son Stalker ne le poursuive plus et arrive enfin chez lui. Izuku essayait de se rassurer et de trouver une explication logique à cette étrange situation. Il avait décidé d'en parler à Shota dès qu'il rentrera. Plus tard dans la soirée, Shota rentra à la maison, fatigué après une longue journée de travail, parti directement dans sa chambre et s'endormit. Izuku n'avait pas pu se débarrasser de l'angoisse qui le rongeait et ne put confier son malaise. Une fois finit de manger et de faire sa toilette, alors qu'il s'apprêtait à se coucher, Izuku ne pouvait s'empêcher de se sentir vulnérable face à cet individu et s'endormit vers 4h du matin. Les jours suivants furent difficiles pour Izuku qui devenait de plus en plus parano et vérifiait toujours autour de lui. Cependant, pendant la route vers son école et sa maison, il ne voyait plus la présence de cette inconnue qui le suivait. Cela renforça le taux de paranoïa de celui-ci, ce que Shota ne remarqua pas chez son bien-aimé et izuku qui n'arrivait plus à dormir correctement. Izuku avait choisi de ne rien dévoiler à Shota qui lui était dans une période stressante par rapport aux résultats des élèves et des réunions parents professeur.

Les nuits se succédaient, mais Izuku ne trouvait aucun réconfort dans le sommeil. Chaque bruit dans la maison semblait être le pas de l'inconnu qui le suivait, chaque ombre ressemblait à une silhouette menaçante. Son esprit était constamment en alerte, et cela commença à prendre un lourd tribut sur sa santé mentale. Celui-ci ne pouvait plus retrouver un seul moment de répit avec les examens qui commençaient à arriver et les moments de révisions qui lui prenaient tous sont temps. De son côté, Shota ne remarquait pas l'état d'Izuku qui se dégradait de jour en jour. Il était tellement occupé avec les cours et les parents d'élevés qu'il ne prenait plus le temps de manger avec son bien aimé. Chacun des deux mangeait de leur côté. Seulement, Izuku commençait à ne plus manger, il passait de trois repas dans une journée à un repas qui mangeait le midi devant ses amis pour ne pas les inquiéter. Le soir, le jeune homme se retrouvait très souvent seul car son petit copain rentrait souvent tard. Izuku pensait de temps en temps que Shota s'était lassé de lui sachant que celui-ci passait son temps au téléphone avec un certain Hizashi. Alors, il préférait ne pas y penser, c'est pourquoi, chaque soir, il décidait de travailler sur ses examens pour ne pas y réfléchir. Cette mascarade continua pendant des jours qui se transforma en semaine pour terminer en mois. Arriva à la fin des examens, après avoir reçu ses résultats de fin d'année vers la fin d'après-midi (environ 17h), Izuku et ses amis voulurent fêter leurs réussites et décidèrent donc de se réunir le soir même au bar du coin. Ainsi, avant de rentrer chez lui, Izuku décida de faire un petit détour au café d'à côté pour pouvoir chercher un breuvage tant il avait soif. Pendant le trajet, Izuku envoya un message à son âme-sœur pour l'informer qu'il avait réussi à valider son année soudain, à peine qu'Izuku envoya le message, il reçut un appel venant de Shota. Il décrocha pour laisser entendre sa douce voix qui lui souhaita félicitations tout en s'excusant de ses derniers mois d'éloignement et lui promet de passer plus de temps avec lui à partir de ce soir. Izuku lui pardonna très rapidement ayant un grand cœur, mais se rappela qu'il allait sortir avec ses amis, par conséquent, il ne serait plus là quand Shota rentrera. Shota fut déçu un instant mais heureux qu'Izuku allait s'amuser avec ses amis. La conversation se termina avec une note joyeuse pour les deux amants qui se souhaitèrent une bonne soirée.

Alors qu'Izuku était rentré chez lui, la maison semblait être enveloppée d'une atmosphère lugubre et opprimante. Les ombres s'étiraient dans les coins, semblant s'animer et s'étendre comme de sinistres griffes. L'air était glacial, bien que les radiateurs fussent allumés, et le silence pesant semblait annoncer un mal indicible. Izuku eut des frissons et un mauvais pressentiment en rentrant dans son appartement. Un grincement, à peine audible, perça le silence, résonnant comme un écho des abîmes de l'enfer. Le cœur d'Izuku tambourinait frénétiquement dans sa poitrine, chaque battement semblait un avertissement de danger imminent. La peur le paralysa tandis qu'il se préparait à affronter l'origine de ce bruit cauchemardesque. Sa main tremblante s'approcha de la poignée de la porte de sa chambre, le bois grinçant comme un vieux parquet d'une maison abandonnée. Le couloir sombre s'étendait devant lui, chaque pas qu'il faisait semblait l'enfoncer davantage dans les abîmes de la terreur. C'est alors qu'il la vit, dans l'obscurité oppressante du couloir : une silhouette noire, à peine plus qu'une ombre parmi les ombres.

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