Chapitre 2 | Toujours la vengeance |

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CHAPITRE 2
Rosalia

Je déteste en temps normal rester chez moi à ne rien faire. Mais je dois dire que ces 10 jours d'inactivité m'ont fait du bien. J'ai alterné entre entraînement et lecture, et ai même pris le temps de manger plus sainement.

Aujourd'hui le contrat est différent, j'en ai accepté chacune des conditions.

Maxwell Off man, grand banquier d'affaires. Respecté dans le milieu et extrêmement riche. Il a néanmoins un penchant pour les petites filles. Notamment sa petite fille.

Madame Offman m'a fait part de son emploi du temps et de ses habitudes de vie. Je dois opérer directement à leur domicile duquel elle est absente depuis plusieurs semaines.

Prenant en compte ses diverses demandes de sévices, lorsque je prépare mon sac de matériel, j'y glisse ; une seringue de sédative, une matraque, plusieurs lames de différentes longueurs et épaisseur. Je continue de remplir mon sac avec des cordes, une Gopro puis le nécessaire pour immoler un corps.

Je n'oublie pas mon Berreta, son silencieux ainsi que mes gants en cuir et ma cagoule.



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Il est 23:30, j'attends tranquillement qu'il entre de l'une de ses nombreuses soirées mondaines.

La GoPro accrochée à mon torse par un harnais, je m'avance doucement quand il pénètre le salon. Plantant la seringue dans le cou, il se débat hargneusement avant de sombrer dans un sommeil.

Le sédatif n'agira pas très longtemps, alors je le traine difficilement, jusqu'à la cave.

Une fois, correctement ligoter, je retire ma cagoule et allume mon joint en l'observant. Le crâne dégarni, un corps frêle camouflé par un costume sur mesure. Il n'est pas très élancé. Comment un être si insignifiant a-t-il pu causer tant de souffrance à sa famille ?

Prise d'une pulsion incontrôlable, je m'empare de ma matraque et lui assène un violent coup dans le genou.

Le silence se fend, d'un cri inhumain que je me prends à apprécier. L'adrénaline afflue progressivement, dans mes veines.

On se réveille princesse, c'est l'heure de jouer avec papa. Tu n'as pas oublié nos petits jeux, hein ? articulé-je narquoisement.

Qui êtes-vous ? panique-t-il. Les yeux déjà embués, la voix chancelante.

Ton pire cauchemar, murmuré-je sinistrement

Si...si c'est de l'argent que vous voulez, j'en ai pleins ! beugle-t-il.

Je grimace légèrement, face au ton qu'il prend avec moi.

— Je ne veux pas de ton argent Offman, rétorque-je, acerbe. Tu vas payer pour tes péchés.

Pourquoi ? Pourquoi ? s'époumone-t-il. Je n'ai rien fait !!

Oh, si. Tu ne te souviens pas de toutes ces vilaines choses que tu as faites à Violette ? demandé-je. Tu es sûr que tu n'as rien fait ? N'es-tu pas coupable d'avoir détruit sa, si jeune existence ?

Il est livide, ses sanglots remplissent la pièce, tandis qu'il s'efforce à chercher sa respiration.

Assez blaguer, j'ai une bite à découper.

Alors qu'il s'est recroquevillé sur lui-même, je m'approche un peu plus de son corps, puis du bout de ma botte, je le retourne sur le dos.

Mon joint ne m'intéresse plus, je l'éteins à l'aide de mes doigts avant de le glisser dans la poche de ma veste.

MEDUSAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant