Chapitre 3 | Torture & Obsession |

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CHAPITRE 3
Elias


J'accentue mes coups de butoir guidés par les gémissements de la blonde qui me tient compagnie. J'entre et sort complètement fasciner par la capacité qu'à son corps à m'avaler entièrement. Elle sursaute lorsque je lui assène une violente claque sur la fesse.

Bébé continue ! répète telle comme une litanie

La sueur perle sur mon front et sur mon torse alors que je me déchaîne en elle. Je serre les dents, frustré, la jouissance ne viendra pas. Je ne suis pas concentré sur le moment présent. Mes pensées tergiversent vers une tout autre personne.

Je l'ai enfin trouvé.

Empoignant haineusement ses cheveux, je tire brusquement dessus, la tenant responsable de ma frustration. Je redresse le haut de son corps par ces derniers puis m'empare de sa gorge que j'enserre fermement.

Tu devais me faire oublier, bordel !

Haletante, elle tente de se débattre, griffant ma main du bout de ses longs ongles rouges. Mais je maintiens la pression contre sa jugulaire, et accélère mes mouvements.

Un grognement sourd m'échappe quand je me rends compte que c'est peine perdue.

Putain, je meurs d'envie de la buter. Elle ne me sert à rien.

La porte s'ouvre sans que personne se soit annoncé. J'aperçois Mateo qui, sans le laisser le temps de l'interroger, s'écrit horrifié :

Mierda ¿quieres matarla ? (Merde, tu veux la tuer ?)

Je me rends compte que je suis toujours en train d'étrangler Ania. Je la relâche, la laissant s'affaisser mollement contre le lit. Inerte. Je me retire d'elle et me rhabille après avoir jeté le préservatif vide.

Une fois que je suis entièrement vêtu, Mateo s'approche prudemment, voyant sans doute mon air furieux. Il prend son pouls avant de soupirer profondément.

C'est bon, elle n'est pas morte, indique-t-il, soulagé.

Pourquoi tu es rentré dans ma chambre sans toquer ?

Ça va, ce n'est pas comme si je n'avais pas déjà vu ta petite bite, hermano.

Je vais t'étouffer avec, tu vas voir si elle est petite. Hijo de puta, répliqué-je, irrité.

Tu es répugnant hermano ! s'offusque-t-il faussement. Bref, le type a été enfermé dans la salle.

Je ne réponds pas, préfère directement me rendre, dans le sous-sol. Nous quittons ma chambre, laissant la fille étendue sur mon lit. Mateo sur les talons, je rejoins rapidement la porte pour y accéder. J'enclenche la poignée pour l'ouvrir, mais je suis stoppé par l'arrivée de ma sœur, Elena, qui affolée m'interpelle :

Elìas, on a eu des problèmes au laboratoire de l'entrepôt 6 !

De quel type de problème s'agit-il ?

Hmm.. Un feu dans une partie du labo ? prononce-t-elle, la voix fluette.

Ah, donc je décide de te faire confiance et de ne pas te laisser de côté comme papa l'a fait et toi, tu fous le feu au labo ?

Quoi ?? Non, ce n'est pas moi, imbécile. Les installations électriques sont des bombes à retardement là-bas, des fils ont fini par prendre feu.

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