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AVANT-PROPOS IMPORTANT :
Ce chapitre aborde le viol, ainsi que le suicide. C'est un long chapitre (7400 mots), avec énormément de dialogue, LOURD de sens.
Faites attention à vous durant la lecture, n'hésitez pas à faire des pauses en cas de besoin ou à sauter certaines parties.
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Chapitre 31
Rosalia
Je ne saisis pas pourquoi tous ces visages se crispent à ma réponse. Alors, je préfère les ignorer et continuer paisiblement avec mon joint.
— Tu..t'as fait quoi méduse ? me demande Elias, la voix tremblante, d'une colère contenue.
— As-tu oublié mes deux conditions ? Les questions ne doivent pas faire écho aux précédentes, je réplique fièrement.
Lentement, il dépose son taco sur la table avant de se lever de son fauteuil et de se précipiter vers moi. Ses deux mains agrippent mes épaules, témoignant de son envie palpable de me secouer. Cependant, il se retient.
Retiens-toi bien, ouais.
— Réponds à ma putain de question, articule-t-il, d'un calme perturbant.
Ce sale bâtard utilise mes méthodes là, ou je plane ?
— Tu es certain de vouloir utiliser ta question, pour celle-ci ? j'insiste, sans me démonter
Il relâche abruptement mes épaules avant de s'éloigner à grandes enjambées. Parcourant la pièce de manière frénétique, il répète en boucle :
— Cette sale pétasse, joue avec mes deux couilles.
Puis il passe à une nouvelle réplique tout aussi hilarante :
— Elle les prend, puis elle joue avec comme si c'étaient des putain de billes. Je vais la niquer putain.
Les garçons, eux, restent silencieux, mais la panique se lit sur leur visage. Je n'aurais jamais imaginé déclencher une telle réaction en répondant à cette simple question.
Ce n'était pas supposé être un jeu ?
Soudainement, dans ma tête, tout s'éclaire.
En réalité, ils craignent que mes actions affectent le cartel, étant donné que je suis membre de celui-ci. Elias et les autres redoutent une éventuelle riposte.
Je ne peux plus contenir mon hilarité. C'est un mélange entre le fait qu'ils puissent penser que moi, Médusa, je sois associée à un cartel de narcotrafiquants et les retombées mentales de toute cette journée.
Alors que je pleure presque de rire, j'entends Elias s'énerver un peu plus de son côté, demandant aux autres :
— Cette sale pute, nous a mis dans la merde et en plus, elle rigole là ?
Son insulte met un terme immédiat à mon fou rire. Je ne sais pas si c'est une hallucination ou s'il vient réellement de m'insulter, mais le fait est que je n'ai plus du tout envie de rire.
Ce n'est pas la première fois qu'il parle de cette manière. La première fois, c'était au restaurant avec Carter, où il a sous-entendu que c'était ce que j'étais.
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MEDUSA
عاطفيةTuer, c'est mon métier. Et probablement la chose que je fais le mieux. Alors ; j'inspire, je vise et je tue. Puis je passe au contrat suivant. Ma vie était tranquille, animée par mes meurtres rémunérés. Après de bon et loyaux services, au sein de...
