8- Là où ça a commencé 1.5/5

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F L A S H B A C K

Mon père me lança un regard dur, presque glacial, alors que l'ascenseur ouvrait ses portes.

— Tu restes ici. Ta mère ne doit pas savoir où tu es, dit-il d'une voix froide, sans tolérer d'objection.

— Quoi ? m'indignai-je, tentant de le suivre.

Il me stoppa net d'un regard, me clouant sur place. À côté, Isaac, les bras croisés, semblait observer la scène avec un calme imperturbable.

— Elle peut pas rester ici, James, intervint Isaac.

Mon père ne détourna pas les yeux, fixant Isaac avec une intensité qui aurait pu faire frémir n'importe qui.

— Surveille-la. Si quelque chose lui arrive, je te tiendrai personnellement responsable, Isaac, répondit-il d'un ton glacial, ses mots tranchants.

Les portes de l'ascenseur se refermèrent, laissant Isaac et moi seuls dans un silence pesant.

— T'approche pas de moi, menace-je aussitôt. Et si tu poses un doigt sur moi, je te jure que...

— Épargne-moi tes menaces, m'interrompit-il, exaspéré. Assieds-toi là-bas, et je veux pas entendre un mot de ta part. Compris ?

— Non, ripostai-je sans hésiter.

Il se retourna, surpris par ma réponse.

— T'as conscience de qui tu parles ?

— J'en ai rien à faire, répliquai-je, mes yeux lançant des éclairs. D'ailleurs, toi aussi, va te faire foutre.

Isaac fronça les sourcils et s'approcha lentement, s'arrêtant juste devant moi.

— C'est ton père qui t'a appris à parler comme ça, "petite" ?

— Je ne suis pas ta "petite", dis-je sèchement, mon regard planté dans le sien.

Il me scruta un instant, impassible.

— Les petites parlent comme ça, justement. Une femme, elle, a suffisamment de jugeote pour comprendre quand il vaut mieux se taire. Alors, tu vas poser tes jolies petites fesses sur ce canapé et la fermer.

Deux jours plus tard

Isaac s'approcha de moi, les sourcils froncés, et se pencha à mon oreille pour murmurer d'une voix glaciale.

— J'espère que tu sais dans quelle merde tu viens de te fourrer. Je vais pas te remercier pour ça. Et surtout, pas un mot. Il se redressa et parla plus fort. Quelqu'un peut m'expliquer ce que vous faisiez là-bas ?

Je grognai intérieurement. Pourquoi j'avais suivi Éric à cette fichue soirée ? Maintenant, je risquais de me faire incendier par mes parents, et Isaac allait définitivement me prendre pour une gamine irresponsable.

Plus tard dans la soirée, je me retrouvai chez lui, assise dans son salon, tentant de digérer toutes les informations que j'avais apprises ce soir-là.

...

— Tu es nerveuse.

— Pas du tout, mentis-je.

— Bien sûr que si.

— Je suis juste fatiguée, c'est tout, insistai-je, tentant de garder contenance.

Deux jours plus tard

Ce soir-là, comme souvent, j'étais avec mes hommes dans un bar du centre-ville. L'idée était simple : décompresser, boire quelques verres, manger un burger en regardant un match. Juste un moment normal, loin de notre quotidien.

𝐂𝐀𝐌𝐈𝐋𝐀 & 𝐈𝐒𝐀𝐀𝐂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant