Pinky Promise

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Mon sac sur mes épaules, je quitta la maison en trombe, j'allais être en retard le jour de ma rentrée. Maman avait encore du mal a suivre le processus d'une vie en grande ville. Je baissa la poignée de la porte, sur le point de quittait la maison quand une voix raisonna derrière moi.

« Freyja ! attends, vient ici !— me cria ma mère en ouvrent mon sac a dos, tiens, tu en aura peut-être besoin si tu as faim à l'école, d'accord? —dit-elle avec un grand sourire.
—Oui, merci maman, mais je vais être en retard alors que l'école est a quelques pas.
—Oui, excuse-moi ma chérie, passe une bonne journée ma grande. » Elle m'embrassa la joue et je courra dans le sens de l'école le plus rapidement. Je rentrais au CP, dans une école d'Hambourg qui contient des aides pour les enfants de réfugiés, peut importe du pays.

J'avais franchis le pas avec justesse a l'école, puisque la sonnerie venait de retentir. Toutes les inscriptions était en Allemand, mais j'avais encore du mal avec cette langue, alors que normalement, j'aurais du grandir en l'apprenant. Mais maman m'a toujours parlait Norvégien. Même si elle apprenait l'Allemand de son côté. C'est avec un peu de difficulté que je demanda à un enseignant ma classe. Il avait ouvert sont grands classeurs avec toutes les listes de classe.
« Tu es en CP 2 ma petite, je vais t'accompagner jusqu'à ta classe, d'accord ? » me répondit la femme avec un grand sourire. Je hocha la tête en la suivant. Devant cette grande porte en bois, elle toqua, derrière la porte on a pu entendre un "Oui, entrée !". Elle baissa la poignée, me laissant entrer dans la classe.

« Ah oui c'est vrai ! —dit la femme devant son bureau en claquant des mains. Viens ma chérie, viens te présenter a tes nouveaux camarades de classe, n'ai pas peur. dit-elle en prenant par les épaules, me plaçant devant le tableau. Bien, pour ce premier jour de rentrée, je tiens a vous accueillir une nouvelle élève très spéciale. Je te laisse te présenter ma chérie. Dit-elle, toujours en me souriant. Je ravala ma salive et regarda la pièce, remplis d'une vingtaine de personne du même âge que moi, je joua avec mes doigts et prit la parole.
—Bonjour, je m'appelle Freyja Ivar, je suis nouvelle ici... » Malgré l'effort que j'avais mis dans mon accent allemand, le norvégien sonnait toujours dans la voix, j'ai pu constater alors, certains camarades rigolait de ma présentation. L'enseignante me regarda en me disant « Installe-toi à côté de Bill, c'est la dernière place qu'il reste » en pointant du doigt un garçon, ou peut-être bien une fille ? Pourquoi avoir un prénom de garçon alors que son physique disait le contraire. Il leva la main pour ce montrait, c'est avec des petits pas que je me dirigea a ses côtés, déposant mon sac à côté de moi, tout en sortant mes affaires. Il me regarda et prit la parole.
« Salut, tu es Freyja c'est ça ? —me demanda-t-il, je ne fit qu'un hochement de tête. Tu ne viens pas d'Allemagne, si ? Tu as un accent différent, c'est stylé. Je lui souris et prit finalement la parole.
—Oui et non. Ma maman ne vient pas d'Allemagne mais de Norvège, j'ai du mal avec l'allemand puisqu'elle m'a toujours apprit a parler le norvégien. dis-je en bégayant a certains moment. Mais il me souriait.
—Oh c'est cool, tu as une culture totalement différente de la notre, tu faisais partie d'un village ?
—Oui, celui de Dokka.
—Oh vraiment ? Mon papa adore l'histoire de se village, mais il a été conquit par le Vinstra. Le village rival. C'est dommage.
—Oui, je l'ai vu sur les journal.
— Les journaux, c'est du pluriel. —Me dit-il en me corrigeant, mais non de manière agressive, plutôt très amicale même.
—Oui, désolée, j'ai encore du mal avec la langue, je ne l'a parle pas tous les jours.
—Ne t'en fait pas, je pourrais t'aider.
—Oh, oui pourquoi pas. » On se sourit tous les deux en se serrant la main, mon voisin de table était maintenant un ami. Le seul de la classe qui ne m'avait pas jugeais sur mon accent.

Lors de la pause, Bill me tendait sa main alors que je prenais ce que ma mère avait mit dans mon sac avant de partir. Je pris sa main dans la mienne et nous avions quittait la salle pour rejoindre la cour de récréation. On s'assied sur un muret alors qu'un autre garçon au cheveux court s'approchait de nous.

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant