Mama's boy.

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|| PDV  TOM, NAPLES 1999 ||

Nous avions emménagé à Naples depuis quelques heures, nous avions aidé maman à tout meublé correctement. L'appartement était petit pour nous trois, alors je partageais la chambre avec mon jumeau. Il était devenu très silencieux depuis notre arrivée, alors que maman était toute enjouée d'être en Italie. Elle le parlait déjà, mais pour nous, on allait devoir apprendre la langue. Nous ne savons même pas nous présenter. Nous intégraient à la vie Napolitaine aller prendre beaucoup de temps pour enfin nous sentir à notre place, je le sens.

Bill était assis, toujours aussi silencieux sur son lit, tripotant le cheval en bois que Freyja lui avait offert l'année dernière. Il avait un air très triste. Le voir dans cet état me brisé de l'intérieur. Je m'étais assis à ses côtés en regardant le jouet dans ses mains.
« Tu l'as reverra Bill, même si ça sera dans un temps indéterminé... —Commençais-je, mais j'ai pu apercevoir une perle glisser sur sa joue, il rejoignait sa tête sur le jouet qu'il tenait fortement entre ses mains.
—Je l'aime Tom... Je n'ai pas su lui dire, elle va m'oublier et en trouver un autre. —Dit-il en sanglotant. Je n'avais pas hésité une seconde avant de le prendre dans mes bras, j'ai caressais son dos de haut en bas, lentement, il pleurait à chaude larmes et n'arrivait pas s'arrêter.
—Bill, tout vas bien, tu lui a fait une promesse.
—J'ai peur qu'elle m'oublie, imagine si on se retrouve dix ans plus tard ? Et qu'elle ne me reconnait pas ?
—Ça n'arrivera pas. Je te le jure. Essaie de te calmer, repose-toi, le voyage était long. » Il renifla plusieurs fois en essuyant ses nombreuses larmes sur son visage humide, ses yeux étaient rouges.
« Va dormir Bill, je t'appellerais quand il sera l'heure de manger.
—D'accord. » Il l'avait dit d'un ton si faible, mon coeur se crispait de le voir dans cet état. Il a posait avec délicatesse le jouet en bois sur sa table de chevet, dans un angle où il pouvait constamment le voir sans pour autant le casser par accident. Il s'était allongé sous sa couette, j'en avais profité pour fermer les rideaux afin qu'il y ai le moins de lumière possible, et j'avais quitter la pièce en rejoignant maman qui regardait la télévision.



« Tom, va réveiller ton frère, on va manger  » -Dit ma mère, je me suis exécuté en me dirigeant vers notre chambre. Bill dormait toujours paisiblement. Je l'ai secoué doucement en murmurant son nom.
« Bill, réveille-toi, on doit manger.
—Mmh... encore cinq minutes Freyja... » Entendre son nom me rendait tout aussi triste, oui j'étais moins proche de Freyja contrairement à Bill, mais elle me considérait aussi comme un très bon ami. Son sourire me manquait. Puisqu'il complétait celui de Bill. Dès qu'il l'a regardé, il souriait, et elle aussi.
Il a ouvert les yeux, en étant déçu de me voir au lieu de Freyja.
« Oh, j'avais oublié...—Dit-il d'une petite voix.
—Ne t'inquiète pas, on va devoir prendre cette habitude maintenant... »
Il s'est levé avec un peu de difficulté et on s'est tous les deux dirigeaient dans la salle à manger où nos assiette étaient déjà remplis de nourriture.

J'ai toujours aimé les repas de maman, tout comme Bill. Papa ne faisait que de les brûlaient. Il était clairement le cliché de l'homme à la cuisine. J'ai relevé la tête alors que mon assiette était presque vide, mon regard s'est tournait vers Bill, qui lui, n'avait pas touché à sa nourriture. Sa fourchette tripotait son plat alors qu'il le regardait tristement.
« Bill, mange un petit peu s'il te plait. Ce n'est pas grave si tu ne manges pas tout. —Dit maman en regardant son fils. Bill hocha seulement la tête en restant silencieux, puis prit une petite bouchée de son plat, il mangeait lentement alors qu'on avait déjà terminé de manger. Maman regardait Bill avec un air triste. Je voyais dans son regard qu'elle se sentait coupable de l'avoir séparé de Freyja. Maman aimée Freyja de tout son coeur, comme si elle était sa propre fille.
Bill avait arrêté de manger après une dizaine de cuillère, son plat était encore à moitié plein. Il le regardait d'un air triste, l'air qu'il a eu depuis nos premiers pas sur Naples.
—Je vais me laver, je suis fatigué. —Dit-il en sortant de table, j'avais donc pris son assiette pour terminer son plat. Il était hors de question de jeter toute cette nourriture à la poubelle alors que maman allait vivre avec un seul salaire pour ses deux enfants. Ma fourchette piquer chaque aliment qui rentrait ensuite en contact avec mes dents et ma salive. Maman s'est dirigeait vers moi, une expression inquiète sur son visage.
—Tom, s'il te plait, essaie de surveiller un maximum ton frère quand je ne serais pas là. Je sais qu'il est totalement perdu depuis sa séparation avec Freyja, mais le voir dans cet état m'inquiète beaucoup. —Elle s'était assise à côté de moi alors que je continuais de manger l'assiette de Bill. Vous êtes ma plus grande fierté, mon plus beau cadeau sur cette Terre. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose de grave, tout comme toi Tom. Vous êtes mes petits garçons à maman, donc si tu vois quelque chose avant moi, dit le moi directement, on pourra essayer de faire quelque chose rapidement si son état se désintègre. » J'ai hocher la tête en lui adressant un sourire. Oui, Bill est mon frère, mon jumeau, il est né 10 minutes après moi, mais nous formons qu'une personne. Maman m'a embrassé le front alors que je terminé l'assiette.  J'avais débarrasser correctement en me dirigeant dans ma chambre, j'ai branché ma guitare et commencer à y mettre quelques sons. J'avais aussi branché mon casque à mon ampli pour ne pas déranger maman.
Je jouais les partitions qu'on avait l'habitude de jouais. C'était la première chanson à la guitare que j'avais apprise à Freyja. Le médiator qui glissa sur les cordes, le sons qu'émettait la guitare dans mes oreilles me rendit nostalgique de ma vie en Allemagne. J'étais si concentré à en fermer les yeux. Je revoyais le sourire de mon frère et celui de Freyja alors qu'ils chantonnaient et dansaient en sautillant mains dans les mains. Ce souvenir fit coulait une petite perle sous mon oeil gauche, mais je fus arrêté par une main qui s'était posé brutalement sur mon épaule.

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant