For the love of the gods.

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J'ai relevé les yeux vers cette silhouette, maintenant illuminée par la lumière du lustre au centre de la pièce. Ses yeux se sont écarquillés, des larmes on commençait à perler sur ses joues.

« Par l'amour des dieux, Freyja... » Elle déposa le couteau sur la table en se dirigeant en courant vers moi. Elle s'est baissée à ma hauteur en me prenant dans ses bras. Elle me serrait si fort contre elle. Son odeur qui se perdait dans mes narines ne pouvait retenir mes larmes.
J'ai pleuré avec elle, en la saisissant dans son étreinte.
Ses mains se sont placés sur mes épaules où elle m'a repoussé pour observer mon visage. Ses deux mains se sont plaquées sur mon visage le faisant tourner dans tous les sens. Mais ses doigts viennent caresser mes cheveux.
« Freyja...Que c'est-il passer avec tes longs cheveux ?
—Elektre...Reste avec moi je t'en supplie.
—Je suis là ma belle. Vient assis-toi, je te donne un truc a boire et tu m'expliques tout ce que tu as vu. »

Elles a prit mes mains dans les siennes en me dirigeant vers la chaise la plus proche. Elle a aussi prit le premier plaide à sa portée en le déposant sur mes épaules, prenant ensuite un verre d'eau frais en le déposant devant moi. J'en ai fait d'une gorgée tellement ma gorge était déshydratée. J'ai observé très longtemps mon verre, n'osant même plus regarder ma meilleure amie dans les yeux. Elle allait m'en vouloir, et surtout très déçue d'entendre tout ce qu'il s'est passé.

« Freyja...Regarde moi s'il te plait. —Elle a posée sa main sur le mienne, j'ai relevé les yeux, nos regards se sont croisés, j'avais beau essayer de parler mais les mots de sortait pas, seulement les larmes brouillées à nouveau ma vue. Freyja, respire tout vas bien. Je veux juste savoir ce qu'il s'est passé durant cette semaine interminable.
J'ai pris une longue inspiration, et j'ai osé la regarder dans le blanc des yeux.
—Elektre, le jour où je n'ai pas eu cours, où je t'ai dit que je n'allais pas sortir puisque j'étais fatiguée.
—Oui, oui je m'en souviens.
—L'homme que tu as appelé pour déboucher notre évier.
—Oui?
—C'était un Kaulitz. »

Le silence régnait dans l'appartement. La bouche d'Elektre était entre-ouverte et ces yeux écarquillés.

« Lequel ?
—Hein?
—Lequel des Kaulitz, ils sont deux, c'est des jumeaux.
—Bill. Bill Kaulitz.
—Putain Freyja, Bill est l'homme le plus dangereux de Naples, comment ça se fait qu'il ait croisé ton chemin ?
Pourquoi ce faire passer pour un plombier pour enlever une fille lambda-
—Nan Elektre, je connais Bill depuis longtemps.
—Comment ça? »

J'ai baisser les yeux en avalant mes larmes. Elle n'allait jamais me croire. Mais c'est la seule à qui je peux en parler.

« Bill est le premier à m'avoir accueilli en Allemagne quand je suis allé à l'école. On était très amis tous les deux. Il a dû déménager suite au divorce de ses parents. Il m'avait dit qu'il allait peut-être aller en Italie puisqu'il a de la famille à Rome.
—Attends attends. Tu es en train de me dire que tu étais pote avec ce malade ?
—Laisse-moi finir Elektre.
—Tu ne sais pas dans quel danger tu t'es lancé ?
—Elektre, laisse-moi parler ! »

J'ai lancé mon verre contre le mur, le silence tapait à nouveau dans la pièce. Le bruit du verre se brisant contre celui-ci à effrayer Elektre, qui s'est immédiatement assise.

« Excuse-moi...
—J'ai perdu tout contacte avec Bill. Ma mère n'avait aucun moyen pour qu'on puisse rester en contact même à l'étranger. J'ai vécue seule très longtemps. Ma seule amie était ma mère jusqu'à que tu arrives dans ma vie Elektre.
—Rien empêche le fait qu'il t'ai enlevé Freyja...
—Elektre, le jour de la rentrée quand je suis venue te chercher au pieds de l'université, je t'ai dit que j'avais accidentellement bousculé quelqu'un dans la rue, ce qui a détruit ma canette.
—Oui, mais ne change pas de sujet-
—L'homme que j'ai bousculé, c'était Bill.
—Freyja. Ne raconte pas n'importe quoi...
—Il était persuadé de me connaître, mais il a tellement changé depuis notre séparation, que je ne l'ai même pas reconnu, il ne m'a pas attaqué. Il est juste partie avec son coéquipier.
—Freyja, tu ne sais vraiment pas qui était Bill Kaulitz avant d'arriver à Naples ?
—Non, je l'ai toujours ignoré.
—Bill Kaulitz est le chef d'un des gangs les plus redoutés de Naples, ils ont même réussit à surpasser la mafia de Naples tellement leur réputation est monstrueuse. Tu t'en rend compte ? Ils ont surpassé la mafia ! Ce gang n'est pas une rigolade, c'est très grave.
—Mais, son gang fait quoi en particulier..?
—Tellement de chose Freyja...
—Font-ils du trafics humains ?
—C'était il y a deux ans de ça. Ils ont eu l'interdiction de le faire, mais ils doivent peut-être continuer en cachette peut-être. Pourquoi?
—Ils...Il, Bill Kaulitz, à tué Andrea sous mes yeux... »

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant