Open your eyes !

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|| PDV GEORG ||

Nous n'avions jamais été aussi vite en ville, Carlo a été compréhensif pour une fois, mais c'était notre seul et unique joker.
« Je n'hésiterai pas à vous découper les vertèbres »
C'était ces mots avant que nous quittions Forcella a toute vitesse pour nous rendre à notre maison où les évènements on eu lieu pendant notre absence.

Nous avons délaissé les voitures comme si elles ne valaient rien. Nous savions qu'ils étaient parties. Mais nous avions fait une inspection des lieux en étant armés pour notre sécurité, puisque la baie-vitrée était restée grande ouverte.

Mais comme on l'avait pensé.
Il n'y avait plus personne.
Ni aucune trace d'Elektre. Ni de Freyja.
Du moins, il y avait une marque de sang sur la pelouse verte. Son sang qui avait glissé quand elle a reçu ce coup.
J'ai pu voir le visage de Bill se décomposé. Il avait observé cette tache danser avec le vent froid de Décembre.

« Bill, on va les retrouver. Ne t'en fait pas.
—Freyja commençait petit a petit à m'apprécier Tom.
—Ne te mets pas dans tous ses états.
—On ne sait même pas où elles sont. Comment veux-tu qu'elles reviennent saine et sauve ? »

J'avais eu une ampoule qui s'était éclairée au dessus de ma tête.
J'ai couru dans ma chambre en reprenant l'ordinateur. J'avais vu Freyja avec sa barrette ce matin. J'allais pouvoir avoir toutes les informations qu'on aurait besoin.
J'ai mis le casque sur mes oreilles en m'armant de mon stylo et de mon carnet.
Malheureusement, je n'allais seulement savoir du côté de Freyja, et non celui d'Elektre. Mais Freyja sera déjà une grande avancée.

« On doit rejoindre Frank à San Giorgio su Legnano, c'est bien ça?
—Exactement. On a encore sept heure de route jusqu'à Milan.
—Quel idée d'avoir prit la voiture, on serait aller plus vite en Jet. »

Un bruit de chargeur s'est fait entendre.

« C'est les ordres de Frank. Tu penses vraiment qu'on allait lui désobéir en agissant comme des gamins à cause de quelques heures de voiture ?
—Désolé, mais tu me connais. J'ai hâte de voir ce que Frank va leur réserver.
—Tu veux savoir ? Il m'en a parlé avant de partir. »

Mes points se sont serrés. J'étais si concentré que j'oubliais mon environnement.
J'ai sentis quelqu'un retirer mon casque de force.

« Putain Georg t'es sérieux ? Freyja et Elektre sont sûrement en train de crever et toi tu restes devant l'ordi ? C'est quoi cette mentalité ?
—Putain Tom! rends-moi ça j'ai des informations importantes.
—Dit-les moi tes "informations importantes" et je te rends ton misérable casque.
—Bordel Tom j'ai des informations sur les personnes qui on enlevé les filles ! J'entends toute leur conversation depuis le casque. Rends-le moi! »

J'ai pris le casque de force et le remettant sur mes
oreilles.

« Tout ça? C'est incroyable bordel, Frank va se régaler »

J'ai lancé le casque sur Tom en lui hurlant dessus, l'insultant. Il n'a pas cédez avant d'hurler à son tour. On aurait dit deux chiens enragés.
La porte s'est ouverte violemment en laissant apercevoir un vase se fracasser sur le mur à côté de nous, on s'est retourné en regardant Bill, au pieds de la porte.

« C'est pas bientôt fini ? On est toujours obligé d'en venir avec la violence pour régler les choses! Maintenant Georg, donne-moi ton putain de carnet avec toutes les informations que tu as. Ce n'est pas la première fois qu'on va à Milan.
—On ne va pas faire 8h de voiture pour deux petites nanas qui ne savent pas se défendre Bill!
—Tom. L'une d'entre elle est la femme qui me rends vivant. On va aller jusqu'à l'aéroport de Naples et prendre le Jet qu'on a gagné face aux florentins. On arrivera sans doute plus vite qu'eux.
—Je ne te promet rien Bill. Mais on va essayer de les sauver.
—On ne va pas essayer Georg. On va les sauver. »

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant