The Way I Am.

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« Je vous en supplie, dite-moi que je suis en train de faire un cauchemar...Que ce n'est pas la réalité. Que je sois juste en train de délirer. » Ai-je dis en regardant Tom se mettre un bandage autours de la main.
Il s'était battu avec son frère alors que celui-ci était complètement sous les effets de la morphine. Seuls les mains de Tom sont légèrement endommagées par les coups brutaux. Il avait enfermé son frère dans une pièce dans la maison en attendant que la drogue diminue de son sang.
Cela pouvait prendre des heures.

« Freyja. Je suis désolé pour ce qu'il t'arrive...
—Tu es désolé alors que tu soutiens ton frère a cent pour cent dans sa débilité ? Tu es venu avec lui le jour de mon enlèvement. Tu étais sur le siège passager. Et tu n'as rien fait. »

Il m'a regardé en baissant la tête. J'avais raison. Et il le savait.

« Tu peux avoir honte Tom. Sache que même si tu essaie de m'aider dans cette baraque. Mon estime ne changera pas envers ta personne.
—Freyja, laisse-moi parler, s'il te plait.
—Donne-moi une bonne raison de t'écouter peut-être ?
—J'étais prêt à blesser Bill pour qu'il ne t'arrive rien. La preuve. Je me suis battu avec lui pour pas qu'il ne te fasse de mal.
—Parce que je t'ai appelé. Sinon, tu je serais pas venu. Tu l'aurais laisser faire.
—Non Freyja, tu ne comprends pas comment c'est compliqué avec Bill depuis des années.
—Ne me ment pas Tom. J'ai horreur de ça.
—Tu es la première à jouer la comédie quand tu es avec Bill ! Il est certain que tu es rentré dans son jeu, il est certain qu'il va réussir à te conquérir une nouvelle fois!
—Comment ça il est certain ? Il a dit il n'y a même pas une heure qu'il s'était drogué pour que je ne puisse pas avoir peur de lui! »

Tom soupira bruyamment, il referma la trousse de soin brutalement en gardant une attitude colérique. Je le suis plus que lui.
Peu importe ce qu'il arrive, il garde la défense de son frère. Il s'aveugle de l'amour fraternel qu'il a envers lui.

« Bordel, Tom qu'est-ce qu'il s'est passé toutes ses années pour que vous changiez autant ! Vous étiez de très bon amis en primaire, même de très bons élèves, pourquoi tout d'un coup il faut que vous soyez un gang ? Mais j'hallucine, vous aviez que ça a faire de votre vie à faire du mal aux autres innocents qui n'ont absolument rien demandé de leur pauvre vie ?
—Freyja, si tu me laissez parler.
—Non! Il n'y a aucune explication tolérable! Vous croyez que je n'étais pas au courant de vos crimes ?
—Quel crime ? Tu ne savais même pas qui on été avant que tu arrives à Naples.
—Le journal d'Hamburg peut-être ? L'incident à Venice ? Le massacre à Palerme ? La fusillade à Torino ? Le plus gros incendie à Vérone ? En moins d'un an, et ce n'est qu'un tiers de vos activités meurtrières en Italie ! »

Une bataille de regard s'était installée entre Tom et moi. Il était surpris que je sache parfaitement ce qu'il s'était passé à tel endroit. Il savait qu'il ne pouvait plus se défendre.
J'avais gagné contre lui.

« Je me souviens parfaitement de ses premières de couvertures des journaux dès que je me rendais au lycée. Je ne savais même pas où vous habitiez à ce moment là. Mais une fois arrivée ici, je comprends que tout ça s'est produit à cause de vous. De votre égo surdimensionnés, aussi gros que votre bite pour avoir la domination. Sachez Kaulitz. Que je suis au courant de tous ça. Même si on savait que c'était vous les responsables. Je ne suis pas aussi stupide que tu ne le crois. Comment va réagir ma mère quand elle va voir ma disparition dans les journaux d'Hamburg ? Enlever directement depuis chez elle, puis depuis le poste de police, à la vue d'une vingtaine de témoins ? Elle va être anéanti, sachant que je lui avait promis d'être attentive.
—Ce n'est pas de ma faute, tout est de ta propre faute Freyja.
—Comment ça ma faute? c'est celle de Bill!
—Non! C'est la faute de ton existence ! Tu as détruit Bill comme tu m'as détruit en voyant l'état de mon propre frère se désintégrer de jour en jour, de mois en mois, d'année en année ! Tu ne devais pas croiser notre chemin, c'était évident. Mais nous étions aveuglés par l'histoire de ta culture ainsi que ta gentillesse qui n'est qu'une simple manipulation ! Tu es l'erreur, la fautive dans toute cette histoire. Si Bill ne t'avais jamais parler. Si tu n'étais jamais venu dans notre école ou encore même à Hamburg en restant dans ton pays à te faire fusiller le crâne par vos lances en silex. Personne n'en serait arrivé là! »

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant