My sweet Elektra

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|| PDV ELEKTRE ||

Je suis dans la voiture de cet inconnu, qui venait de me prendre en otage tout comme Freyja, qui elle, était apeurée, mais n'avait le droit de ce débattre. J'étais étonnée qu'elle ne sache pas l'identité de Bill Kaulitz, c'est l'un des hommes les plus craint de Naples. Mais cet inconnu a mes côtés, un coéquipier de Kaulitz. Qui est souvent caché dans l'ombre, puisque les jumeaux prennent plus d'importance dans les médias que leurs coéquipiers.
J'avais croisé les bras, regardant par la fenêtre de cette voiture rouge bordeaux. Je le regarda au coin de l'oeil, c'est avec une gorge sec, déshydraté, que je lança la conversation.

« Pourquoi tu m'as prise avec toi? » dis-je d'un ton sec. Il me regarda avec un petit sourire de salops et mit sa main sur ma cuisse, je reculer ma jambe le plus loin possible avec discrétion.

« Tu es l'amie d'une de nos escaper. Tu avais trop de preuves pour la police, nous avons une image, une réputation à garder a Naples. » dit-il en me lançant quelques regards.

« Je ne dirais rien a la police, ni a d'autre gang, laisser-moi partir » dis-je avec les yeux larmoyants. Mais il me regarda, avec un regard beaucoup plus agressif.
« D'autres gangs? tu connais d'autres gangs ? et tu es dans ma voiture ?! » dit-il en sortant un poignard de sa poche, la plantant dans ma cuisse, un cri de douleur effleure mes lèvres, mais sa main vient se plaquer aussitôt sur celles-ci.
« Si tu as des contactes avec d'autres gangs, tu as intérêt a me le dire sur le champs, avant de finir décapiter sur le bord du trottoir » dit-il en me lâchant, reprennent sa conduite.
« N-non.. je n'ai aucun contacte avec les gangs de Naples, ou d'ailleurs en Italie. Je suis arrivé ici il y a quelques mois... » dis-je en sanglotant.
« Bien, dit-il en se dirigeant vers un parking privé, tu as intérêt, sinon, tu n'aurais déjà plus eu de tête. »

Mes mains tremblées, j'allais devoir réfléchir avant chaque mots, chaque syllabes. Ou le pire pouvait m'attendre. Il ouvrit ma porte, me demandant de sortir, je le fit avant de l'énerver encore plus qu'il n'était.
A l'intérieur de leur logement, je pu voir dans le coin de l'oeil, Tom Kaulitz, le frère jumeau de Bill, ainsi que Gustav, un verre d'alcool a la main, ne prêtant pas attention de ma présence, contrairement a Tom, qui jouait avec son piercing a la lèvre. Je détourne le regard, effrayé de la situation, ayant une chose en tête : Freyja.

L'homme m'amena dans une chambre, tout en poussant contre le lit. Mon premier réflexe, était de sortir mon couteau suisse qui se cacher sous ma jupe, mais il riait.

« Calme-toi mon ange, je ne vais rien te faire. » dit-il en prenant une trousse de secours, je rangeais doucement la lame en observant tous ses faits et gestes. Tellement effrayé de ce qu'il pouvait faire.
Mais d'après les instruments qu'il sortait, peut-être que ça pouvait venir d'une bonne intention.

« Que faites-vous? —dis-je avec le couteau entre mes deux mains, par peur qu'il me le vole
—Voyons mon ange, je t'ai blessé sans aucune raison, j'ai le droit de réparer mon erreur avant que ta blessure ne s'empire ? non? »

Il n'avait pas tort, je saignais a flot, mais la douleur ne m'apportait peu par la peur de cet homme, ne sachant aucune de ses convictions. Il désinfecte la plaie me faisant grimacer, puis un fil et une aiguille chirurgicale, je pouvais sentir cette aiguille me transpercer la peau, ainsi que ma peau se resserrer entre elles, je n'avais reçu aucun anesthésiant, la douleur était horrible, je ne pouvais que serrer la mâchoire et mes mains le premier coussin qui me venait. Une fois qu'il termina, je respirais un bon coup, effaçant mes anciennes larmes de mon visage. Pendant qu'il rangeait ses affaires, je pris la parole, malgré cette boule dans ma gorge qui voulait m'en empêcher.

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant