"I've always loved you„

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J'avais discuté avec Bill toute la nuit. Une conversation si douce, accompagné de petits rires, de sourires. Aucune mauvaise intention s'était mit en place durant la nuit. L'une des premières nuits pour moi pour être resté à ses côtés.
Bill avait évité de me toucher, il était resté dans son coin du lit, à la droite, tandis que j'étais sur la gauche.
J'avais redécouvert des événements de mon enfance que j'avais oublié. Mais selon Bill. J'ai aussi eu un syndrome post-séparation qui m'avait fait perdre une partie de ma mémoire.

Nous avons a peine dormis une heure. Au réveil, au petit-déjeuner, Bill s'était affalé sur la table avec sa tasse à la main, il s'était assoupi pour le peu de sommeil qu'il avait eu. Il était calme. Et c'était le Bill que j'aimais voir.
Mais le Bill que j'avais connu autrefois était mort.

« Bill, réveille-toi on a une grosse journée » —A dit Gustav en secouant ses épaules. Celui à grogné en se redressant, frottant ses yeux démaquiller.
« Tom, as-tu du Modafinil?
—Il y en a encore un peu.
—Est-ce que tu peux m'en passer alors ? »
Tom a regardé Bill d'un air triste et lui a tendu la boite contenant les médicaments demandés.
« Bill, ces médicaments ne sont pas plutôt attribués aux personnes souffrant de narcolepsie ? —Ai-je demandé.
—Normalement oui, mais quand une journée comme celle-ci nous attends. C'est le meilleur moyen de rester éveillé. —A répondu Georg.
—Quelle sorte de journée vous attendent ?
—On doit retourner à Forcella.
Et pourquoi ça?
—Nos activités ne te regarde pas. Toi et Elektre, vous allez être seules jusqu'à environ vingt-deux heures maximum.
—Donc vous nous laissez sans surveillance après ce qu'il s'est produit hier? -A répondu Elektre en me regardant. J'ai baisser les yeux, n'osant même plus affronter son regard.
—Les caméras seront allumées, une alarme sera lancée si il y a des infiltrations ou vouloir de s'enfuir -A répondu Gustav en me regardant. J'ai plongé ma tête sur le premier magazine trouvé sur la table. Honteuse. »

••

Bill était en train de se maquiller pendant que je regardais ce cheval en bois dans mes mains. Il était extrêmement concentré à faire le contour de sa paupière avec son fard noir. Un maquillage qu'il fait absolument tous les jours.

Je me souviens quand il été encore à Hambourg, il avait commencé à ce maquiller en volant le maquillage de sa mère. On essayer de trouver des tutoriels grâce aux magazines, dans chaque numéro, il y avait des tutoriels. Alors on les suivaient a la lettre. En y repensant, j'ai revu le visage de Bill en train de tracer ses sourcils avec le crayon. Ses sourcils n'avaient plus aucun trait naturel. C'était drôle.

« Pourquoi tu ricanes comme ça ?- M'a-t-il demandé en ne lâchant pas son reflet du miroir.
—Tu te souviens quand on volait le maquillage de ta mère pour ce maquiller ?
—Oh mon dieu, oui, nos essaies étaient horribles.- Il a ricané à son tour.
—Quand j'y repense, c'était plutôt drôle.
—Mes sourcils ressemblaient à des barres de shit en les dessinant. Heureusement que j'ai arrêté de le faire.
—Abuse pas non plus, j'ai déjà vu pire comme sourcils. Les tiens s'étaient gentils encore. »

On a tous les deux rigoler face a ce souvenir. J'avais l'impression que le Bill que j'avais connu ressortait petit a petit de ce Bill en face de moi.
Un Bill malade.

Il a posé son maquillage après l'avoir terminé, sans prendre peine à le ranger. J'ai déposé le cheval en bois sur la table de chevet et nos regards se sont croisés. Il a soupiré et a détourné le regard.

« Freyja, tu ne peux pas savoir comment je suis désolé de tout ce qu'il est arrivé. Tu es une personne très chère à mes yeux, et te faire du mal et tout le contraire de mes ambitions.
—Alors pourquoi m'avoir enlevé ? Pourquoi avoir essayé de me violer ?
—Freyja. Moi-même je ne sais pas. J'ai l'impression de ne pas avoir accès à mon corps, mes actions, mes pensées. J'ai l'impression d'être contrôlée, d'être possédé par quelqu'un qui veut mon malheur. J'ai l'impression que rien n'est réelle depuis mon arrivée sur Naples il y a plus de dix ans.
—Bill...
—Ne t'approches pas Freyja. J'ai peur de te faire du mal. »

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant