Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]

Where Are You?

|| PDV ELEKTRE ||

J'avais promis à Freyja de rentrer tôt, alors j'ai décidé de prendre le bus où j'ai du faire un marathon dans les couloirs pour l'avoir à temps. Il passait littéralement cinq minutes après la sonnerie.
J'ai sauté hors du bus à ma destination en pouvant finalement rentré chez moi, et avoir un bon plat préparé par les soins de Freyja. Elle a toujours aimé faire la cuisine, et était plutôt très bonne cuisinière.

Arrivé au seuil de ma porte, je fus horrifiée par la scène. Notre porte était entre-ouverte, le sol complètement ravagé. Des bouts de verre trainé sur le sol ou encore le canapé à moitié retourné.

« Oh putain, qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? Freyja?! »
Aucune réponse, j'ai recrié son prénom, et toujours aucune réponse. C'est d'un pas énervée que je me suis dirigé dans sa chambre en démolissant la porte.

Mais il n'y avait personne.

Les draps de son lit était complètement retourné, sa lampe de chevet était explosé sur le sol, il y avait quelques goutes de sang sur la moquette.
« Freyja ? putain c'est pas drôle là! » J'ai hurlé comme si elle allait finir de sortir de sa cachette. Mais rien. Seulement le bruit de ma respiration.
J'ai balayé sa chambre du regard en remarquant son taser, loin, collé contre le mur alors que d'habitude il était caché dans le tiroir de sa table de chevet, ainsi qu'un bijou noir, qui ressemblait à un piercing; peut importe à quel endroit il pouvait être, mais c'était un anneau. Il y avait même un reste de peau mélangé à du sang sec.
Ça me répugnée.
« Oh putain... »
J'ai saisis le bijou en main, en me dirigeant à toute vitesse chez nos voisins d'en face, les David.
Je me suis ruée à leur porte en tapant à plusieurs reprises, complètement dans la peur. Monsieur David a ouvert la porte, ses sourcils se sont froncés en me voyant.

« Non, je ne veux plus vous voir, vous êtes des folles mesdames.
—Comment ça ?
—J'ai retrouvé mon fils, complètement inconscient devant votre appartement, votre amie Freyja en a même pris la fuite !
—Freyja... n'aurais jamais fait de mal à un enfant Monsieur. Freyja n'est pas rentré, elle n'est pas là.
—Ce n'est pas mon problème, mon fils de seulement dix ans s'est retrouvé sous le seuil de votre porte. Je porterais plainte dès demain.
—Papa...Freyja n'a rien fait... —J'ai entendu la petite voix de Damiano derrière son père. Il se gratté légèrement la tête en regardant son père d'un air triste.
—Ah oui? Alors pourquoi elle s'est enfuit ?
—Elle ne s'est pas enfuit, depuis tout a l'heure j'essaie de te dire que j'ai essayé de l'aider d'un malade mental.
—Un malade mental ? —Ai-je dis complètement sous le choc, je me suis baisser à sa hauteur en le regardant dans les yeux, complètement inquiète.
—Qu'as-tu vu? Dit moi de tout ce que tu sais, que tu te souviens —Ai-je dit en le prenant par les épaules.
—Je rentrer de l'école, elle avait brusquement ouvert la porte de votre appartement en suppliant de l'aide. J'ai essayé de faire de mon mieux, mais un garçon, un très grand garçon est sortie de votre appartement en l'a menaçant.
—Il était armé ?
—Je ne m'en souviens pas...
—D'accord, Freyja était-elle blessée?
—Oui, elle saigner au niveau du bras je crois, et le garçon saigner à flot au dessus de son oeil.
—As-tu revu Freyja en te réveillant ?
—Non, j'ai juste entendu le garçon partir, j'ai vu sa silhouette complètement floue, mais je crois qu'il tenait Freyja compliqué inconsciente dans ses bras. »

Mes yeux se sont écarquillés. Damiano en savait trop, il en avait trop vu, trop subit pour un enfant de seulement dix ans. Je lui ai sourit en me relevant, j'ai regardé Monsieur David.
« Bien, je suis désolée pour ce qu'il s'est passé Monsieur David, j'espère que Damiano s'en remettra rapidement, je pourrais vous payez les soins médicaux s'il il le faut. Je n'hésiterais pas, Damiano à agit en héro qui n'a pas su réaliser sa mission jusqu'au bout. Mais sa parole m'aide beaucoup. J'irai voir la police dès demain matin. Je suis désolée pour tout. Bonne soirée. »