« Andrea..? » Ai-je dit faiblement en me retournant vers le poids qui était derrière moi. J'ai ouvert mes yeux pour les perdre dans ceux de mon interlocuteur.
Mes yeux ce sont écarquillés.« Excuse-moi princesse, je ne comptais pas te réveiller.
—Qu'est-ce que vous faites ? » Je me suis relevé avec une certaine colère qui coulait dans mon sang. Ce n'était pas Andrea. Mais bel et bien l'homme qui est sensé réparer notre putain d'évier. Je l'ai repoussé en me mettant à l'autre bout de mon lit. Il m'a sourit.« Éh bah Freyja, je vois que tu as appris à te défendre depuis ?
—Comment connaissez-vous mon prénom ? Qui êtes-vous bordel ? »
Le plombier à enlever son bonnet, laissant apparaître ses dreadlocks noires et blanches. Un frisson de peur a parcouru ma colonne vertébrale.
Je l'avais déjà vu quelque part, et je m'en souvenais pertinemment. Comment connaissait-il mon prénom ? Comment était-il au courant de mon adresse ? Mon cerveau ne comprenait plus ce qu'il ce passée.
« Tu ne te souviens plus du tout de moi, alors ?
—Je n'ai jamais connu un taré comme toi, c'est sur.
—Tu te trompes pourtant. Meine schöne Frau »Mes yeux se sont écarquillés à l'entente de sa dernière phrase. J'ai pris la première chose qui trainait sur mon bureau, le saisissant entre mes deux mains. Prête à me défendre à tout geste brusque.
« Ne joue pas avec moi Freyja. Tu n'aimerais pas que je te blesse à contre coeur.
—Fait-le, j'en ai rien a faire, j'irai voir les flics.
—Ils ne t'aideront pas.
—Et pourquoi ça ?
—Tu le découvriras par toi-même. »Il s'est approchait brusquement vers moi, j'ai voulu me défendre avec mon taser à la main, mais il l'a dégagé en le jetant loin sur le sol. Il m'a attrapait par les épaules, essayant de me mobiliser contre lui, j'avais beau essayer de me débattre, malgré ses bras fins, se cacher une force que je ne pouvais pas niais. J'ai hurlais à l'aide, mais il a plaqué sa main sur ma bouche.
« Reste calme bellissima. Et rien de grave ne t'arrivera. » Je ne voulais pas.
Je n'ai jamais était la femme faible pour un homme, surtout pour me laisser faire alors que je savais que j'étais en danger.
C'est la première fois que je me suis sentis aussi démunie face à un danger. J'ai à nouveau essayé de me débattre, même si ses bras me retenait si fortement.
« Ne m'oblige pas à te blesser pour que tu te calmes.
—Essaye un peu, on verra qui se laissera faire. » J'ai pu sentir son sourire malsain qui me donna un nouveau frisson.J'ai immédiatement regretté mes paroles quand j'ai sentis une lame s'enfonçait dans mon biceps droit. L'attaque était rapide, mais tellement douloureux.
« Espèce de fils de pute. »
Il m'a sourit en lâchant son emprise, la douleur prenait le dessus à m'en effondrer sur le sol de ma chambre. Des larmes brouillaient le coin de mes yeux. Je devais m'enfuir, par n'importe quel moyens. Que ça soit de me lancer par la fenêtre ou de le tuer.
Je me suis relevé en tenant mon biceps qui pissait le sang. Ma main était ensanglantée. J'ai pris la lampe de chevet et lui lança à la figure, essayant de trouver un moyen de le distraire. Mais cet homme était surhumain. Il m'a attrapé les bras alors que mon ampoule s'était explosé sur le mur, qui laisser tomber quelques morceaux de verre sur le sol.
« Tu vas m'écouter maintenant Freyja. Je ne voulais pas te faire de mal, mais tu m'obliges à agir ainsi. Tu ne sais pas combien de temps j'ai pris pour pouvoir te retrouver.
—Je vous en supplie. Je veux encore vivre... Je veux vivre pour eux.
—Pour les dieux, j'imagine.
—Aussi pour...mes amis. »Il en savait trop sur moi, ça m'effrayer de plus en plus.
Il en savait trop. Et j'étais qu'une idiote à côté de lui.
J'ai observé son piercing au sourcil. C'était un anneau noir.
Je voulais le blesser, comme il venait de me le faire.« Alors maintenant Freyja, tu viens avec moi sans faire un bruit. Mon coéquipier va ce charger de ta blessure. » Il a approché son visage avec un tendre sourire. Son emprise sur mes bras était devenu plus faible, ayant maintenant toute possibilité avec ceux-ci.
Je lui ai adresser un sourire.
Avant de saisir son bijou entre mes doigts et de le déchirer.
VOUS LISEZ
Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]
FanfictionFreyja, née des amours d'Helga et Ivar, deux amants qui se sont rencontrés, mariés et vécus en Norvège , dans un village encore très croyant de l'Ásatrù; un village très proche de la religion polythéiste de leur terre. La naissance de Freyja marque...