Why do you have this thing with you?

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Les années ont passées. Beaucoup trop vite. J'avais maintenant seize ans, et je suis entrée dans un lycée toujours situé a Hambourg. Je n'ai pas bougé depuis environ six ans, mais mon seul rêve était de pouvoir vivre ailleurs qu'en Allemagne. Sans raison réellement concrète.
J'enleva mon casque en le déposant sur le bord tout en sécurisant mon scooter. Maman avait dépensé toute ses économies pour me l'offrir pour mon seizième anniversaire. Et je lui en suis très reconnaissante. J'entra dans cet immense bâtiment avec un noeud dans le creux de l'estomac. Je ne connaissais personne, et encore, j'appréhendais le fait de ne pas faire intégrer par mes nouveaux camarades. D'un pas lourd, je balayais les couloirs afin de trouver mon nom sur les fiches pour me rendre à ma classe respective.

En montant les escaliers, j'ai bousculé une fille, qui s'est complètement vautré sur le sol, mais en étant pas blessé pour mon plus grand bonheur.

« Å, unnskyld ! (Oh, pardon !) —Lui dis-je avant de plaquais ma main sur ma bouche, je venais de lui parlais Norvégien sur mes gardes, par peur qu'elle se soit blessée par ma faute.
—Qu'est-ce que tu viens de dire ? —Dit-elle d'un pas énervée
—Je suis désolée ! je voulais m'excuser de- —elle me coupa la parole
—Tu as dis "Skýla" ou je rêve ? (Σκύλα ou Skýla veut dire "connasse" en grec)
—Non pas du tout ! Tu dois te tromper je- » Elle m'a interrompu en me giflant violemment la joue avant de se relevait et de tournait les talons. J'étais bouche-bée, je suis resté en plein milieu de l'escalier sous les rires moqueurs de certains élèves. Je me leva a mon tour avant de filer dans ma classe respective, en allant au fond de la classe. Seule.

Le professeur fit son entrée dans la salle de classe, et fit les présentations habituelle d'une journée de rentrée des classes. Les papiers que les parents doivent remplir, le rappel des règles intérieures, l'emploi du temps ainsi qu'un plan du lycée afin de nous retrouvais ou juste trouvais les salles de classes.

« Bon, cet année, vous auriez pu vous en douter, mais vous êtes tous nouveaux, alors je vais faire le tour un par un pour que vous puissiez vous présenter à la classe. » à la suite de sa phrase, j'essayais de me cacher derrière mon bureau afin qu'il oublie mon existence, je ne voulais en aucun cas parler avec toutes ses personnes. Je ne voulais pas que ce harcèlement recommence sur mon accent. Puisque mon accent norvégien ce faisait toujours entendre.

« Bien, Elektre Pontomédōn. C'est à vous. »

Je regardais chaque personne se levait et se présenter. Mais la silhouette de cette personne me semblait familière. C'était belle et bien la fille de tout à l'heure, elle avait des beaux et long cheveux noirs et ondulés, une silhouette fines tout en portant des vêtements larges, dont des pantalons taille basse avec un maillot de NBA ou plutôt de football Américain un peu trop grand pour elle. Les manches lui tombaient sur les avant bras, mais elle avait recentrer le maillot, peut-être faisait-t-elle de la couture pour personnaliser ses vêtements ? On pouvait apercevoir son piercing au nombril qui était très joli.

« Je m'appelle Elektre Pontomédōn, je suis d'origine grecque, je me suis installé à Hambourg l'année dernière.
—Que souhaites-tu faire plus tard Elektre ?
—Médecin Chirurgien, monsieur.
—Interessant, merci Elektre, tu peux t'assoir. Bien maintenant, à votre tour Jonathan Müller. »

Elle avait elle aussi un accent quand elle parlait Allemand, sa manière de parlait était tellement parfaite que je ne pouvais que l'admirais, elle avait parlé en ayant les mains dans les poches, elle avait tellement de classe. Mais malheureusement, je n'avais pas fait très bonne impression devant elle. Elle devait me détester a l'heure actuelle.

« Bien, à vous Freyja Ivar, je vous ai vu dans votre coin.— Dit le professeur avec un grand sourire. Je soupira et me leva comme tous les autres élèves l'avait fait avant moi. J'étais la dernière a me présenter.
—Je m'appelle Freyja Ivar, je suis née en Norvège dans un grand village qui a été envahi il y a quelques années. Je vis à Hambourg avec ma mère depuis que j'ai six mois.
—Et que souhaitez-vous faire plus tard ?
—Je voudrais travailler dans le cinéma.
—Très bien, merci Freyja, vous pouvez vous s'assoir, je vais présenter le programme de cette année. »

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant