Salam aleykoum,
IMANI
Seule au monde...«À tous ceux qui connaissent la solitude, rappelez-vous que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours une lumière d'espoir à trouver, et des gens prêts à vous soutenir.»
George:Imani tu viens,y'a de la visite pour toi.
Je lève mes yeux vers lui et souffle légèrement avant de poser mon crayon sur la table.À chaque fois que je dessine ou que je m'occupe y'a toujours quelqu'un pour m'embêter.
Et ce quelqu'un c'est souvent George,un éducateur de l'orphelinat.Même si je l'apprécie vraiment et qu'il est très gentil parfois j'aimerai qu'il se taise un peu.
Ses grand yeux bleus sont braqués sur moi et je me lève pour me diriger vers lui qui m'attend avec un grand sourire en me tendant la main.
Avec ses lunettes rondes et ses sourcils blonds épais et son sourire idiot qui est constamment accroché à ses fines lèvres le font ressembler à un vrai idiot ce qui me fait parfois marrer.
Je lui prend la main et il nous emmène jusqu'au bureau du directeur.
Directeur que je déteste de tout mon cœur.
Je sais très bien que cette visite ne va rien changer pour moi,à chaque qu'il y'a des parents ou que sais-je qui viennent pour m'adopter dès qu'ils voient la tête ils s'enfuient.
Pas que je suis moche,je suis belle franchement mais c'est plutôt à cause de la couleur de ma peau.
Oui ,je suis noire.
Rien de spécial en réalité mais pour ces gens ,si c'est spécial d'être noir et des remarques j'en ai eu et j'en aurai toute ma vie et le directeur me rappelle à chaque fois que personne ne m'adoptera à cause de ma couleur de peau.
Et avec le temps je m'y suis fais,c'est vrai quoi.Faut bien que je sois réaliste,personne ne veut de moi donc à 18 ans je serai tout simplement éjectée de cet orphelinat et je devrai me débrouiller toute seule même si il me reste pas mal de temps vu que je n'ai seulement que neuf ans mais bon le temps passe très vite.
On arrive enfin dans le bureau du directeur et directement je fais face à sa face de rat mais je ne m'attarde pas trop sur lui et dirige plutôt mon regard vers les deux personnes qui me font dos.