Salam aleykoum,
IMANI
Seule au monde...DANS LA PEAU DE FAYSSAL.
Je sors de cette chambre en fermant la porte derrière moi complètement déboussolé par ce qu'il vient de se passer et par le culot que j'ai eu.
J'ai fais ça juste parce qu'il y'avait sa copine et que je voulais la faire chier,j'aime voir ses sourcils se froncer et son regard devenir mauvais qu'elle me lance a chaque fois que je fais ou que je dis quelque chose qu'elle n'apprécie pas.
J'aime tellement ça que j'ai tout le temps envie de recommencer et de ne jamais m'arrêter si j'avais pas des trucs à faire je pense bien que je ne serai même pas parti de cette pièce malgré les regards insistants de sa copine sur nous.
C'est vrai que c'est bizarre ce que j'ai fais,je me tenais loin d'elle normalement puis il a fallut que je m'approche pour récupérer mes clés et c'était plus fort que moi.
La voir de si près c'est un putain de kiffe surtout avec son beau visage,la voir comme ça allongé sur un lit en dessous de moi ça a réveillé quelque chose.
Son visage est si parfait,j'ai l'impression qu'il n'est pas réel.On peut pas exister et être aussi belle,c'est complètement impossible.
En plus de ça elle en a rajouté,elle me regardait comme moi je la regardais.
Comme si elle appréciait ce qu'elle voyait et qu'elle me trouvait beau,je me retenais de littéralement lui sauter dessus parce que on se connaît depuis pas trop longtemps et je sais que si j'avais osé posé mes lèvres sur les siennes elle m'aurait sûrement insulté ou que sais-je.
Même si je crois que au fond d'elle,elle le souhaitait aussi.Elle a regardé mes lèvres putain.
Je passe mes mains sur mon visage et monte sur ma moto avant de mettre mon casque.
Elle veut de moi autant que je veux d'elle,j'en suis sur du moins je le pense.
Je souris légèrement et attache correctement mon casque,je l'aime vraiment bien Imani et ça m'énerve parce que je n'ai jamais ressenti ce truc que je ressens à l'instant avec elle.
Elle me met dans tout mes états et ça me soule.
Je souffle avant de démarrer pour aller vers mon QG,elle m'avait soûlée tout à l'heure c'est pour ça que je suis parti précipitamment en oubliant mes clés ce qui ne m'arrive jamais.