Chapitre X 🌶

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Marc


"Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l'homme qu'elle aime."

Yves SAINT-LAURENT


L'odeur de la fleur d'oranger, c'est la première chose qui me frappe au moment où j'ouvre les yeux. La seconde, c'est Bruna dormant dans mes bras.

Je ne sais pas l'heure qu'il est et c'est le cadet de mes soucis, le monde peut bien s'écrouler, elle est là, elle est rentrée dormir avec moi, comme si elle rentrait chez elle.

Je niche son dos contre mon torse et plonge mon nez dans ses cheveux pour me rassasier de son odeur. Je resserre mon étreinte un peu plus pour combattre cette crainte qu'elle ne s'échappe.

Je savoure la douceur de ses jambes contre les miennes, je les cajole et remonte vers le haut de sa cuisse. Je savoure le fait qu'elle dorme toujours dans ce style de tenue, tee-shirt over size et culotte. Elle se pense décontractée, je la trouve extrêmement sexy d'autant plus que c'est mon tee-shirt qu'elle porte. Contempler ses courbes habillées de mes vêtements insuffle en moi un sentiment d'appartenance, cette femme est irrémédiablement à moi.

Rajouter sur ma liste des choses à faire le fait de lui offrir la totalité de ma penderie.

Elle remue légèrement et il ne m'en faut pas plus pour me retrouver au garde à vous. Je prolonge notre câlin un moment. De temps en temps, de légers gémissements de contentement sortent de sa bouche et font frémir mon sexe, alors qu'elle dort toujours. Au bout de quelques minutes, je sens qu'elle s'éveille, je replace mon bras le long de son ventre.

Encore somnolente, elle attrape ma main et la place sous son visage, elle se raidit un peu comme pour s'étirer et ses fesses se placent pile-poil sur mon érection, elle la sent, c'est flagrant. Elle tourne son visage face contre ma main et son sourire se dessine sur ma paume.

— Ça t'arrive d'être au repos ?

— Pas quand t'es là, Bébé.

Elle rit encore et je me dis que je pourrai mourir pour cette mélodie. Tout en restant dans cette position, je recommence à la caresser, je dépose de petits bisous le long de sa nuque, remonte ma main vers ses seins, sa main droite viens se caler à l'arrière de ma tête pour m'obliger à prolonger mes baisers. Je l'embrasse derrière l'oreille, redescend ma main vers sa culotte, la plonge dans sa moiteur et caresse son clitoris, elle gémit de plus belle.

Ce petit manège dure depuis au moins cinq minutes quand je décide de lui retirer son haut, elle se soulève légèrement et amorce un mouvement pour se retourner, mais je la maintiens dos à moi.

— Reste comme ça.

Je fais descendre doucement sa culotte le long de ses jambes en lui embrassant l'épaule, je fais subir le même sort à mon caleçon et je commence à me frotter à elle, son visage est dirigé vers le mien afin que nos bouches ne fassent plus qu'une. Mon bras gauche est passé sous son corps, pendant que son bras droit garde mon visage tout contre le sien et je maintiens un de ses seins au creux de ma main.

C'est tendre et sensuel.

J'écarte sa jambe droite et la plie, je prends ma bite à pleine main et frotte mon gland le long de sa fente. Je me poste à l'entrée de son sexe et tout contre ses lèvres, je lui murmure :

— Dis-moi que tu es toujours d'accord de faire sans.

— Je suis toujours d'accord et ne te fais pas de soucis pour le reste, j'ai un stérilet.

Avec des Si - Tome 1 : MarcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant