02.𝚂𝚎𝚌𝚛𝚎𝚝 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚛𝚘𝚖𝚎𝚝𝚝𝚊𝚗𝚝.

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Isidore se tient derrière moi et quand je suis sur le point de crier de peur il me stoppe avec sa main sur ma bouche.

Je le mords pour lui faire comprendre que je ne vais pas crier mais...que je vais le tuer de mes propres mains. Cet idiot !

Elyn : Mais qu'est-ce que tu fais ici bon sang ?!

Isidore : Arrête de parler si fort, ils vont nous entendre.

Elyn : T'avais qu'à pas me faire peur idiot.

Isidore: Arrête de faire la pimbêche, Collins.

Elyn : Tu vas me le payer maintenant tais-toi et laisse-moi écouter .

Je me retourne pour regarder les 2 tourtereaux mais me rends compte qu'ils prennent un air bizarre.

Elyn : Tu vois si tu ne m'avais pas suivi, j'en saurais davantage sur leur secret. Super Sloan!

Kiara : Je ne me sens pas bien ici , je me sens observée pas toi ?

Benson : Si. Je pensais être le seul à ressentir ça.

Kiara : Je ne veux pas rester ici plus longtemps, fais en sorte que personne ne découvre cette information sinon ça signera NOTRE fin !

ELYN

Ils s'en allèrent chacun de leur côté tout en regardant derrière eux de manière extrêmement suspecte. On sent qu'ils ont quelque chose à cacher...

Je vérifie qu'ils soient bien partis et me relève de ma cachette.

Isidore me collait encore au derrière.

Elyn : Tu es bête ou bien juste né dépourvu de cerveau ?

Isidore : A qui tu crois parler comme ça toi ?

Elyn : Voilà c'est bien ce que je pensais, tu es bête !

Isidore : Seigneur, donne moi la patience parce que sinon....

Elyn : Sinon quoi ? En plus, d'être bête tu es violent bon sang !

Isidore : Bon tu vas t'arrêter de piailler Elyn.

Elyn : Qu'est ce qui t'as pris de me suivre hein ?! T'es obsédé par moi ?!

Isidore : Moi, obsédé par une malade comme toi?! Tu rigoles.

Elyn: Soigne ton langage Sloan.

Isidore : Je ne dis que des vérités.

Elyn : Je m'en vais ça pu l'idiot ici.

Isidore : Ouais c'est ça, barre toi Elyn Collins.

Je soupirai et m'en alla loin de cette andouille pleine de testostérone. Je savais que les hommes étaient bêtes mais à ce point-là, c'était ahurissant. Comment peuvent-ils encore croire qu'ils sont meilleurs que nous ?

Pendant le chemin du retour je ne cessai de penser à la discussion animée, agitée que Benson et Kiara ont eu. Ces deux-là sont réputés pour leurs disputes dignes des Feux de L'Amour mais quelque chose clochait et je me devais de le savoir...

17H48.

Enfin de retour chez moi pensais-je lorsque je franchis le seuil de ma porte. Je suis encore remontée à cause de cet idiot de première classe qu'est Isidore. Je ne m'attardais pas sur cela et montais dans ma chambre. Je mis du Chase Atlantic pour prendre soin de moi de manière plus agréable et surtout me calmer.

La maison est calme en cette soirée de septembre, le froid ne se fait pas encore ressentir. C'est un climat parfait, ni trop froid ni trop chaud. Les cours avaient recommencé, cela ne m'enchantait pas car je stressais beaucoup à en avoir mal au ventre.

Ensuite je m'appliquais un masque au charbon et commençais un livre Ruth Ware pendant qu'il séchait. Cette autrice est une experte du suspense et des thrillers, elle sait vous faire cogiter au point où vous vous impatientez à l'idée de découvrir le fin mot de l'histoire pour au final vous laissez affamés.

Après quelques pages de lues je me mets à penser ou plutôt dépersonnaliser. Foutus épisodes de personnalisation.... Pendant ces épisodes tout s'arrête ,c'est comme si le temps s'arrêtait, je n'ai plus aucun contrôle sur moi-même ,je suis seulement spectatrice, figurante de ma vie et puis quand c'est fini tout revient à la normale comme si je ne m'étais jamais éclipsé mentalement.......

Je suis un traitement thérapeutique. M'en sortirai-je un jour ? Serai-je à nouveau maître de moi-même ? J'en suis arrivée au point où je devrai vivre avec ces épisodes toute ma vie, peu importe le traitement pris, la dépersonnalisation ferait toujours partie de moi.

Pendant des années je me cherchais, qu'est-ce que je faisais dans cette vie, pourquoi je le faisais. Ou bien encore sur ce qu'était ou devait être ma destinée.

Enfin il est temps pour moi d'aller dîner, cette journée m'a tellement affamée que je sens que je vais rêver de nourriture cette nuit. Ce soir comme quasiment tous les soirs, je mangerai seule car mes parents sont au travail noyés par celui-ci dirai-je. Beaucoup trouveraient ça triste mais moi je m'y suis habituée. Après tout ils font ça pour moi, ils m'aiment tellement à en sacrifier des moments en famille pour que je ne retrouve pas dans une situation fâcheuse financièrement parlant. Je leur dois beaucoup. J'en suis consciente.

Voilà la fin !!!N'hésitez pas à me faire savoir si vous voulez la suite. Prenez soin de vous.Xoxo.🕊




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