18.𝚆𝚑𝚒𝚝𝚎 𝚋𝚞𝚝𝚝𝚎𝚛𝚏𝚕𝚢

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Durant la convalescence de Collins, elle et Sloan ne s'étaient plus contactés pourtant il avait fait une découverte qui pourrait potentiellement faire avancer leur enquête et les entrainer dans une tempête que personne n'avait préparée...

ELYN

8h.

Ma nuit fut un désastre. Au lieu de me réveiller un peu plus en forme que la veille, c'était tout le contraire.

J'étais clouée au lit depuis hier. Foutue grippe. Comme si ce n'était pas assez, celui qui m'avait ramené chez moi n'était autre que le serpent. Il était toujours dans mes pattes même chez moi. Jusqu'à maintenant nous nous tenions à discuter que de notre projet. Ni plus ni moins. Mais dorénavant notre collaboration avait pris un autre tournant, je le sentais. Je me demandais pourquoi il m'avait raccompagné chez moi alors qu'il aurait pu passer à côté de moi comme si de rien n'était, je me persuadais que ce n'était seulement un geste d'altruisme. Mais il était quand même resté plus d'1h à mon chevet...

Trèves de réflexion qui ne menaient à rien, aujourd'hui j'avais décidé de me lever enfin de mon lit pour m'occuper. J'avais énormément de devoirs à faire alors il fallait que je m'y mette. Discipline et motivation sont les mots d'ordre. J'ai toujours eu cette rage de réussir, par-dessus tout. Je ne me vois pas sans mon rêve : être avocate. Je veux faire faiblir les injustes, leur montrer le goût de l'injustice dont ils avaient fait preuve dans le passé. Il fallait que je pense à mon avenir avant de vouloir profiter de la vie. Toujours garder son objectif en tête, voilà ce que l'on m'a appris, c'était ancré en moi comme mes gènes.

J'avais pour taches aujourd'hui de rattraper le peu de retard que j'avais et anticiper le fait que je n'allais pas revenir avant vendredi. Alors j'entamais la lecture de mes cours qu'Ivy m'avait gentiment envoyés au préalable. Je bus un verre d'eau pour détoxifier mon corps au réveil et me mettais au travail.

11h.

Voilà presque 3h que je travaillais sur mes cours. Je décidais alors de prendre une pause : après l'effort, le réconfort comme on dit n'est-ce pas ? J'étais seule à la maison comme à peu près tous les jours de la semaine. Je trainais sur mon téléphone pendant cette pause, j'essayais de vérifier mes mails et le peu de messages que j'avais reçus. L'une de mes conversations m'interpella, c'était celle de Sloan. Il m'avait contacté il y a plusieurs jours de ça mais j'étais évidemment trop malade pour remarquer ses messages, il m'avait parlé d'une trouvaille qu'il avait faite et qu'il fallait que je le contacte au plus vite. Cela faisait quelques temps que nous ne nous étions pas parlés et vu mon état je ne comptais pas sortir certainement pas afin de le voir. Je n'avais pas la tête à ça alors je remettais notre rendez-vous à plus tard.

Je décidais ensuite de descendre à l'étage pour me faire un café, un cappuccino plus précisément. Dehors il pleuvait mais il ne faisait pas froid alors j'entre ouvrais la fenêtre pour aérer, ça commençait à sentir le malade ici. Je me posais devant la télévision pour regarder les informations le temps que je laisse aérer la maison, je défilais les chaines jusqu'à ce qu'un chaine attise ma curiosité. Il y était question de la disparition d'une enfant dans la région. Elle était âgée de 10 ans et habitait non loin du centre-ville, les circonstances de sa disparition restaient encore floues pour les enquêteurs. J'espérais du plus profond de mon âme, qu'ils la retrouvent vivante... Je notais son nom sur une fille au cas où je verrais quelque chose qui pouvait aider notre enquête, tout élément pouvait être lié.

Si seulement Collins savait que ce n'était que la face immergée de l'iceberg, que la réalité était tout autre. Que le monde se meurt surtout. Ce n'était que le début de l'avalanche, personne ne se préparait à apprendre toute la vérité. Quand ils découvriront l'entièreté de l'iceberg, ils en seront horrifiés...

C'était effrayant de voir qu'en une seule seconde l'un de vos êtres chers disparaissait et de se faire à l'idée que vous ne le reverrez jamais. Je ressentais de la compassion envers ces familles de disparus. Une réflexion me venait à l'esprit, qu'est-ce pire entre ne plus jamais revoir quelqu'un que l'on a autrefois connu et ne pas savoir ce qui lui est arrivé ou le retrouver mais qu'il n'est plus vivant où dans le meilleur des cas ce n'est plus la même personne ? Pour ma part le pire ce serait que la personne que vous avez autrefois connue serait désormais effacée mais pas vos souvenirs qui resteront imprégnés en vous.

J'éteignais la télévision et essayais de penser à un autre sujet, je remontais dans ma chambre afin de continuer mes devoirs.

16h.

J'avais presque fini de rattraper mon retard que j'avais accumulé de ces derniers jours alors je m'accordais une maigre pause. J'étais très fatiguée, je somnolais presque mais quand je remarquais quelque chose qui m'intéressait je ne me sentais plus aussi somnolente : un papillon de couleur blanche, posé sur mon bureau. Il semblait si pur, si mignon. Je supposais qu'il s'était invité chez moi pendant que je laissais aérer la maison. Je le pris dans ma main très délicatement, ils sont tellement fragiles alors c'était préférable de les toucher comme cela. Je l'emmenais avec moi au rez-de-chaussée ou plutôt il s'accrochait à moi comme un enfant à son parent. C'était comme mon nouveau compagnon de vie. Cette présence me faisait moins me sentir seule et surtout épaulée dans les profondeurs abyssales de ma solitude qui avaient toujours rendues moroses mon âme,  je voyais tout en gris ou noir mais guère de lumière venant m'éclairer.

18h.

J'ouvrais la fenêtre pour lui permettre de partir et rejoindre les siens. Le problème était qu'il ne voulait pas partir. Comme s'il avait une mission de protection, comme s'il lui était destiné de veiller sur moi.

Tu ne veux décidément pas partir toi. Prononçais-je à haute voix car j'étais seule.

Enfin qu'il n'y avait aucun autre être humain à mes côtés. J'acceptais sa présence auprès de moi. Toujours sur mon épaule, je me préparais des lasagnes, j'étais affamée après ces efforts. Il m'accompagnait partout et dans tout ce que je faisais.

1h après je dinais avec mon papillon qui ne voulait pas me quitter. C'est comme s'il gardait un œil sur ma personne.

J'aimerais partager mon plat avec toi mais tu ne te nourris que de nectar de fleurs, pensais-je.

Il était vingt heures passées, je décidais d'aller dormir. Mon papillon quant à lui était niché sur ma table de nuit.

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Heyyy my babes, je vous poste enfin un chapitre désolée je suis super occupée mes examens approchent alors je dois courir après mon avenir anywaysss j'espère qu'il vous a plu, with love🕊🖤.

Heyyy my babes, je vous poste enfin un chapitre désolée je suis super occupée mes examens approchent alors je dois courir après mon avenir anywaysss j'espère qu'il vous a plu, with love🕊🖤

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