15. 𝙼𝚞𝚛𝚖𝚞𝚛𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚊𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗.

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"Vous ne saurez jamais comment vous réagirez pour venir en aide à qui que ce soit, jusqu'à que le moment arrive, presque aucune réflexion ne se déroulera et vous serez déjà en train d'aider votre prochain, c'est comme une réponse spontanée à une situation de crise"

ISIDORE

Quelques jours après la sortie en forêt des 2 acolytes.

6h45.

Je me réveillais avec l'impression d'être passé sous un camion. La nuit ne m'a pas été de bénéfique, certainement pas. Je m'étais réveillé plusieurs fois au cours de la nuit ou plutôt je n'avais jamais trouvé le sommeil profond que je méritais. Je ne savais pas pourquoi, même la veille d'un examen j'étais apte à dormir paisiblement. Beaucoup d'interrogations pour peu de réponses. Comme toujours...

Je descendais pour prendre un verre de jus d'orange comme habituellement. Un brownie également. Mon père était déjà parti pour le travail. Il me laissait une note m'indiquant de passer une bonne journée comme il le fait régulièrement. C'était affectueux, même loin de moi il exprimait son amour pour moi. Il a avait su combler le vide qu'elle avait laissé, ce vide que je n'avais jamais compris ou plutôt je n'avais jamais vraiment essayer de comprendre ce qu'il lui était arrivé...

Je finissais de prendre mon petit-déjeuner et me dirigeais vers la salle de bain pour me brosser les dents ensuite je m'habillais d'un jogging gris. Une tenue décontractée pour la journée. Un journée rien de plus banal si ce n'est que Collins ne m'avait toujours pas répondu alors que je sentais que je tenais quelque choses d'intéressant, ce n'était pas juste une découverte au hasard, elle avait sûrement du sens dans notre enquête. J'estimais que les choses étaient destinées à nous trouver, que tout était question de destin.

7h20.

Je suis enfin sorti de chez moi vers mon arrêt de bus. Celui où je croisais régulièrement Collins. Cette fois-ci, elle n'y était pas et aucune réponse d'elle non plus. Elle avait déserté comme si elle n'avait jamais existé, elle s'était évaporée de la surface de la terre.

Mon bus arrivait 5 minutes plus tard. Je montais dedans, trouvais une place et m'asseyais. Le temps était pluvieux en cette période, je regardais par la fenêtre. Il m'avait fallu beaucoup de force pour ne pas m'endormir, le ciel m'invitait à dormir telle une sirène qui vous ensorcelle.

Puis 30 minutes plus tard, je me retrouvais devant le lycée, ce foutu lycée.

Encore une journée barbante, pensais-je.

J'allais survivre à cette journée enfin c'est que je croyais. Avec beaucoup de patience c'était possible. Mes cours finissaient à 16h donc je n'avais pas besoin d'utiliser beaucoup de ma patience pour supporter les professeurs et leurs cours.

Mon 1er supplice alias mon cours venait de commencer. Je ne pensais qu'à finir ma nuit ou faire du codage. Mon esprit me ramenais jusqu'à Collins, je n'avais aucune réponse d'elle depuis hier. C'était intriguant. Ce qui l'était d'autant plus c'est le fait que je pensais à elle. Même dans mes pensées, elle m'importune.

Collins qu'est-ce que tu me fais....?

La voix du professeur m'interrompt dans mes pensées pour mon grand bonheur. Je ne pouvais penser à aucune fille, je me l'interdisais, c'était mieux ainsi. Je ne suis pas fait pour ça, je mène encore bien des combats pour m'y intéresser. C'est comme ça que je fonctionnais et pas autrement.

10h01.

Ma pause commençait enfin. Je me dirigeais vers mon casier pour chercher mon briquet de secours, j'avais besoin de ma clope instantanée. Trouver celui-ci m'était difficile puisque mon casier était dans un bordel sans nom.

Pretty LiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant