ELYN
Isidore : Attention, elle approche.
Elyn : Ok, bien reçu.
Je m'en allais tout ayant fait attention à tout remettre à sa place. C'était une tache facile car son casier était déjà dans un état déplorable quand je l'avais ouvert. Je continuais à marcher jusqu'à Isidore qui se trouvait dans la cour arrière de l'établissement.
Isidore : Alors ? Me demanda-t-il en écrasant sa cigarette par terre. Il relevait la tête m'indiquant que j'avais toute son attention.
Elyn : Je n'ai trouvé qu'un papier. C'est tout. Dis-je en me dirigeant vers un banc de la cour. Avec Isidore qui me suivait.
Isidore : Qu'est-ce que ce mot disait ? dit-il en s'asseyant à mes côtés.
Elyn : « Faites-le, avant demain minuit. Sinon payez-en les conséquences ». Tout simplement.
Nous nous regardions, signe qu'il y allait avoir prochainement du bruit.
Il ne dit rien. Pendant ce silence mon ventre gargouillait à mon plus grand bonheur. Ce merveilleux bruit m'embarrassait. Surtout en la présence de personnes dont je ne suis pas proche.
Isidore brisait le silence :
T'as faim ?
Je lui répondis calmement même si je ressentais de la honte à ce moment.
Non je vais tenir.
J'étais gênée. Je m'étais habituée à "tenir". Je ne voulais pas manger pourtant mon corps en avait besoin. Je n'avais juste pas la force de réfléchir à propos de ce je voulais manger alors il était pour moi plus simple de ne rien avaler.
Tiens. Me dit-il me tendant une barre protéinée tout droit sortie de sa poche. C'est tout ce que j'ai.
Je pris la barre encore tout chaude par politesse. Après tout manger ne me ferait que du bien pensais-je.
Merci. Murmurais-je d'un ton gêné.
Il acquiesça en guise de "de rien".
Quelques minutes se sont écoulées avant que je ne parle.
Elyn : Je propose qu'on les surveille demain.
Isidore : Bonne idée. Je finis à 17h demain et eux aussi. C'est parfait.
Je me contentais d'archiver cette information sans demander comment il savait qu'ils quittaient à cette heure. Il avait ses moyens de renseigner et je me taisais tant que cela nous aidait dans l'avancée de notre enquête.
Elyn : Je finis à 18h.
Isidore : Tu me rejoindras quand même.
Elyn : Bien. Je dois partir. Au revoir Sloan.
Isidore : A plus Collins.
12h45.
Je me dirigeais vers le cours de mathématiques. C'était l'une de mes matières préférées avec la science bien sûr. J'étais une scientifique dans l'âme et pourtant je ne voulais pas suivre d'études dans ce domaine. Très logique oui je sais...
Il était 16h, j'avais enfin fini les cours. J'allais en direction de mon arrêt de bus. Il faisait gris : très gris même. J'avais hâte de rentrer chez moi pour me reposer et préparer mes affaires pour mon excursion avec Sloan demain après les cours.
16h20.
J'étais enfin de retour chez moi. Je posais mes affaires dans le salon, montais dans ma chambre pour me mettre en pyjama. Je descendis pour me faire un bon petit cappuccino aka la meilleure des boissons. Je me dirigeais ensuite vers le salon pour le boire tranquillement tout en lisant un livre accompagnée de mon plaid bien sûr. Il a commencé à pleuvoir. C'était tellement mieux comme ça. J'allumais une bougie parfum vanille pour rendre l'ambiance plus chaleureuse.
Une heure plus tard.
J'étais à la moitié de mon livre, je décidai alors de m'arrêter pour monter dans ma chambre et faire mes devoirs. J'avais 2 dissertations à faire, des révisions pour un contrôle de mathématiques. Rien de bien trop difficile pour moi.
19h20.
Après 2h de travail acharné, j'avais enfin fini mes devoirs. J'étais tellement fatiguée que j'étais à deux doigts de m'assoupir sur mes cahiers. J'avais aussi faim, alors je me dirigeai vers la cuisine. Ma mère m'avait laissé un gratin précuit pour que je n'ai qu'à le cuire pendant 20 minutes. Une fois ces minutes passées, je pouvais enfin déguster ou plutôt ce plat seule. Oui encore.
19h40.
Après avoir mangé je m'accordais du temps devant la télévision. Je m'allongeais sur mon sofa pour regarder Esprits Criminels. La meilleure série de tous les temps, je ne débattrai pas sur ce sujet.
Je me suis endormie devant ma série pendant plus d'1h. Je me suis réveillée en sursaut après m'être rendue compte que je n'avais pas préparé mes affaires d'excursion nocturne de demain. Je monta alors dans ma chambre après avoir éteint la télé et fait ma vaisselle.
L'objectif était de mettre au moins 2 lampes torches car le soir nos téléphones ne nous éclaireront pas suffisamment surtout si nous nous aventurons dans une forêt ou en tout cas un endroit dense. Je prévoyais également de mettre une tenue sombre pour ne pas se faire repérer et des bottes en ce temps pluvieux, boueux ce n'était pas de trop. J'en informa Isidore par messages. Notre plan devait se passer comme prévu et pas autrement.
21h30.
J'avais enfin achevé ma tâche. Je vérifiais une dernière fois mes affaires et allais ensuite me brosser les dents. Après ça j'éteignais la lumière principale de ma chambre pour allumer ma lampe de chevet. J'étais exténuée. J'étais maintenant étendue sur mon lit. À penser, ramoner, dépersonnaliser. Encore ou plutôt comme depuis plusieurs années. Je suis devenue habituer à ces épisodes de dépersonnalisation mais ça n'empêche pas je me sente mal. Toujours aussi mal. Dans ces moments, je n'ai plus le contrôle comme je l'ai habituellement ou comme j'essais de l'avoir. La vérité c'est que j'ai ce besoin constant d'avoir le contrôle sur tout, sur l'environnement qui m'entoure.
J'ai l'impression de ne pas exister parfois.
C'est comme si je n'appartenais pas à ce monde.
C'est comme si j'étais une intrue.
Une intrue qui essayait de se faire une place dans ce monde.
Parfois je me sens vide, non c'est faux je ressens constamment cela. A des moments plus que d'autres. C'est comme si mon âme quittait mon corps, celle qui autrefois l'animait n'est plus. Je déteste cette sensation, je veux ressentir mon âme, je ne veux plus qu'elle me quitte.
J'ai ce sentiment que je n'aurais jamais la paix, quoi qu'il advienne je ne l'aurais jamais. C'est comme si je transportais avec moi cette aura pessimiste, où que j'aille elle sera avec moi.
Après ces longues minutes de ruminations, il était temps pour moi de rejoindre paisiblement le royaume des rêves. J'avais le droit à ces moments de paix. Je les méritais même, je souffre tant, ces moments je les mérite. Je mérite de ressentir de la paix, surtout quand je me bats contre moi-même.
Coucouuuuuu mes loulousss comment vous allez ??. I missed you guys. Sorry de ne pas avoir posté vraiment excusez-moi, je n'allais pas forcément bien 😞. Anywaysssss, on retrouve enfin nos 2 enquêteurs préférés. N'hésitez surtout pas à lâcher des commentaires really don't be shy !!!
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Pretty Lies
Bí ẩn / Giật gânGot a secret,can you keep it..... Swear this one you'll save,better lock it in your pocket...... Alors vous vous souvenez du refrain ? On dit que toute chose finit par...