Juste un collègue...

Un duo de choc

Le réveil de mon téléphone sonne. Je tends le bras pour l'arrêter.

Où suis-je, au fait ? ... Un grand bras lourd est enroulé autour de mon corps, nu.

Damian... Cannes, ok.

C'était une soirée géniale, une nuit paradisiaque... Je ne regrette rien !

Réveillons l'ours qui ronfle encore.

« Damian ? Il faut se réveiller. Le séminaire, la présentation... tout ça.
C'est aujourd'hui. À la base, c'est pour ça qu'on est là, en fait.
- ...Mmmh... »

Il me serre contre lui, mais n'ouvre toujours pas les yeux. J'insiste, taquine :

« Hé, mais j'y pense, tu es encore là !
Tu es resté dormir avec moi ! Incroyable... Il me semblait pourtant qu'un séducteur comme toi ne restait pas dormir avec ses conquêtes...
Comme quoi, mhfhfmhfmhm... »

Il a plaqué un oreiller contre mon visage pour que j'arrête de parler.

Je ris en me dégageant de lui, je me lève en attrapant ma robe qui gisait au sol pour me couvrir sommairement, et je reprends :

« Je vais sous la douche, Casanova. Quand je reviendrai, il vaut mieux que tu aies déguerpi de mon lit pour te préparer aussi. Le séminaire commence dans une heure, et je n'ai pas envie d'être en retard. »

Je le laisse émerger en me dirigeant vers la salle de bain.

C'est une très belle salle de bain avec un carrelage anthracite orné de marbrures noires et dorées. Il y a deux vasques noires, un WC noir, et une grande douche italienne qui fait toute la largeur du fond de la pièce. La porte de douche coulissante est en verre opaque.

Je sors tous mes produits pour pouvoir passer un long moment sous tous ces jets bienfaisants qui pourront me remettre en ordre après cette nuit de débauche.

Après quelques minutes à me savonner et shampouiner, j'entends la porte s'ouvrir...

Ne me dites pas qu'il prend ses aises au point de venir pisser à côté de moi comme si on était un vieux couple ?!

Mais non, il fait coulisser la porte pour entrer dans la douche.

« Damian ! Tu as une douche, toi aussi, dans TA chambre !
- Oui, mais tu n'y es pas. »

Il m'enlace en attrapant mon corps, blottissant mon dos contre son torse, et me donne des baisers sur l'épaule... et dans le cou...

Fichtre, c'est tellement agréable...

« Damian... on n'a pas le temps... Il faut qu'on redevienne raisonnables.
- Rien n'est plus raisonnable que toi... là, dans mes bras...
Et je vais faire vite, promis. »

Je n'ai pas le temps de riposter, parce que la façon dont ses mains agrippent mes seins tout en pinçant les extrémités me rend brûlante d'excitation en un instant.

Il continue ses baisers dans le creux de mon cou tout en plaquant son érection matinale entre mes fesses, et je me cambre pour l'inviter à poursuivre ce qu'il a commencé.

Je me penche un peu plus en avant en prenant appui sur le mur carrelé, afin qu'il puisse avoir l'angle parfait pendant qu'il fait doucement glisser sa longueur en moi.

Dans la douche, nos gémissements résonnent... sans parler du bruit que fait l'impact de mes fesses sur son bassin, à chaque fois qu'il s'engouffre entre mes parois serrées et sensibles, me provoquant un torrent de sensations en continu.

La tête inclinée en arrière sous le jet d'eau chaude, je clame son nom, encore, comme je l'ai fait toute la nuit. Tout le bâtiment doit maudire ce prénom, à l'heure actuelle.