𝐇𝐔𝐃𝐒𝐎𝐍 - tome 1

15. Familia

...El Diablo

Je lance un regard à Isiah mais il ne me le rend pas.

Il a le regard fixe sur ce monsieur qui avance vers nous, tout sourire.

En fait, les garçons on totalement changés d'attitude je lis en eux quelque chose de méchant, de violent et d'importance.

Voilà les mafieux dont-ils m'ont parlés..

Ce ne sont plus les mêmes ce qui ne fait qu'accentuer les battements de mon cœur. Si c'est vraiment celui que je crois qu'il est je vais devoir me battre.

Me battre pour rester sauve.

- Comment-allez vous, messieurs ? Demande cet homme qui me répugne déjà.

Il ne me regarde pas. À croire que je n'existe pas.

Cependant, je sais que ma présence ne passe pas inaperçu, la manière dont il cherche obstinément à ne pas croiser mon regard et la façon dont-il lisse son costard laisse montrer qu'il n'est pas à l'aise.

- Nous ne sommes pas la pour faire la conversation, El Diablo, répond froidement Anakin en ne lâchant pas des yeux cet homme.

Le Diable.

Me voila face à El Diablo, le chef d'un des plus grands cartel du Mexique.

Pourquoi ?

Qu'est ce que je fais la ? Ils n'ont pas besoin de moi pour faire leurs affaires ! Ils auraient du me laisser aux États-Unis.

Mes yeux s'écarquillent et je sens mes mains devenir moites, je ne cache plus ma peur.

Cette robe m'a l'air soudainement trop petite, trop transparente.

Je déglutis, je ne toucherais pas à un centimètre de peau de cet homme.

Mes os se tendent et j'essaye vainement de chercher Isiah ou Gray du regard.

Ils m'évitent, bordel.

Ils m'évitent de leur plein gré et ça fait peur.

J'eu envie de leur crier dessus mais la voie grasse du Mafieux me devança.

- Es verdad, suivez moi à l'intérieur.

Son ton, bien que toujours doucereux, avait perdu sa fausse joie. À croire que le commentaire d'Anakin la refroidit. Il nous tourna le dos et se mit à remonter les marches.

Je trouve sa osé de tourner le dos à des mercenaires qui pourraient te sauter à la gorge pour t'assassiner mais, je comprend très vite, que c'est une manière de les mettre en garde.

Il n'a pas peur de se tourner car il est chez lui et que, même si il meurt, nous ne ferons pas long feu.

Ce qui laisse penser que nous sommes sous viseur, et c'est certain. Ces hommes doivent-êtres dans les buissons prêt à nous loger une balle dans la tête au moindre faux pas.

J'essaye de les chercher du regard voir si mon hypothèse s'avère tristement vrai mais alors que je regarde derrière moi une main me remit sur le droit chemin.

C'est Gray qui m'oblige d'avancer sous le joug de son bras, je prend ça comme une ouverture et me rapproche de lui.

- Gray ! Je veux partir, je n'ai rien à faire dans vos histoires ! Chuchotais-je d'une voie où peignait la peur.

Il ne me regarde pas et continu son chemin en promenant ses yeux gris sur les murs. Que cherche t'il ?

- Tu n'as pas le choix, Artémis, et ce n'est pas compliquer tu as juste à te taire, répond-il comme si c'était évident en jetant un regard sur sa montre.